La police est intervenue, le mari a passé la nuit au poste et a été renvoyé chez lui.
Nous n'avons pas de nouvelles quant à ls suite :
- comment renvoyer le mari chez lui après quelques heures d'une scène ubuesque de violence?
- comment mettre ma fille en contact avec des professionnels qui auront les mots pour soutenir son évolution vers la prise de conscience de la gravité des actes qui demandent réponse. Elle et sa belle famille ne veulent veulent pas qu'elle en parle
Bonjour,
Vous êtes une maman et une grand-maman protectrice, attentive au bien-être de vos proches. Vous nous écrivez car vous vous inquiétez pour votre fille, qui a subi des violences de la part de son mari sous les yeux de ses enfants. Vous aimeriez savoir ce qu’il est possible de faire pour la protéger et vers quels professionnel-le-x-s l’orienter, et c’est pour cette raison que vous nous avez contactés.
Nous vous remercions pour votre confiance. Notre association peut vous soutenir en vous fournissant des informations sur la violence conjugale et en vous orientant vers des ressources qui pourraient vous être utiles.
Un premier point important à mentionner est que la violence conjugale est interdite par la loi. Le mari de votre fille n’a aucun droit de recourir à la violence contre elle. Si votre fille a dû faire intervenir la police, il y a de fortes chances qu’une poursuite d’office ait été engagée et que son mari ait été expulsé du domicile pour une durée déterminée. Dans ce cas, il ne devrait pas avoir le droit d’y retourner immédiatement. Est-ce bien ce qui s’est passé dans la situation de votre fille ? Votre message laisse entendre que cela pourrait ne pas être le cas.
Nous souhaitons également attirer votre attention sur l’impact des violences sur les enfants de votre fille. Le fait qu’ils aient assisté à cette scène peut les affecter profondément, tant sur le plan psychologique que physique. Il nous semble important de rappeler que même s’ils n’ont pas été directement victimes de coups, en tant que témoins de violences conjugales, ils sont aussi des victimes. Tout comme votre fille, ils ont le droit de grandir dans un environnement sans violence.
Concernant votre question sur la manière d’orienter votre fille vers des professionnel-le-x-s spécialisé-e-x-s, il est difficile de donner une réponse unique. Tout dépend de son degré de conscience face à la situation qu’elle vit. De plus, si, comme vous nous l’expliquez, ses beaux-parents l’empêchent d’en parler, cela peut renforcer son silence. Votre aide est donc précieuse. Vous pouvez être un soutien sur qui elle peut compter pour l’aider à sortir du silence et des violences conjugales.
Une première piste pour vous aider à aborder ce sujet avec elle serait de consulter notre rubrique dédiée aux témoins de violences conjugales. Vous y trouverez des conseils sur la manière d’aborder cette thématique avec une victime. L’essentiel est de trouver un équilibre entre être présente et à l’écoute sans jugement, tout en condamnant les actes de violence qu’elle subit.
Vous pouvez aussi proposer à votre fille de contacter des spécialistes habitué-e-s à accompagner les victimes de violences conjugales. Par exemple, l’association AVVEC offre plusieurs prestations gratuites et confidentielles. Votre fille pourrait bénéficier d’entretiens en ambulatoire, que ce soit dans les locaux de l’association ou en visioconférence, avec un-e-x professionnel-le-x du domaine, afin de parler des violences subies et d’explorer les solutions qui lui conviendraient. L’association dispose également d’un hébergement d’urgence où votre fille pourrait se réfugier avec ses enfants pour se mettre en sécurité. Elle peut contacter l’association au 022 797 10 10 ou par e-mail à info@avvec.ch.
Une autre option également possible, est de parler à votre fille de ce site internet et de la possibilité de s'adresser à des spécialistes du domaine de manière anonyme et gratuite. Parfois, passer par l'anonymat de ce service est un premier pas plus facile à réaliser que de prendre directement un rendez-vous avec une organisation spécialisée qui offre des entretiens en direct.
Nous espérons que notre réponse vous sera utile et vous aidera à soutenir votre fille. Nous restons à votre disposition et répondrons volontiers à d’autres questions, ou simplement à vos nouvelles si vous souhaitez nous en donner.
Avec nos meilleures pensées pour vous et votre fille.
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