Bonjour,
Je suis totalement consciente de subir de la violence psychologique et parfois physique. J’ai déjà quitté mon mari une première fois après avoir porté plainte contre lui. Il a d’ailleurs été condamné. Je suis ensuite revenue, après qu’il ait fait semblant d’avoir changé par divers stratagèmes (suivi psychologique, excuse, discussions avec mes proches, etc). J’ai une petite fille de trois ans.
Voici à peine une année que je suis revenue et la situation n’a pas changée. Je suis à bout de souffle. Je veux m’en sortir et le quitter. Je me sens épuisée et ne sais plus par où commencer. Je ressens un sentiment de honte bien plus fort que la fois précédente. Je suis tellement épuisée et terrifiée que je n’ai plus la forces d’agir. J’ai également peur de blesser une nouvelle fois mes proches, de leur causer du souci, de regretter ma décision ou de ne pas être assez forte et d’un jour revenir auprès de lui. Comment puis-je m’en sortir ?
Bonjour,
Vous avez décidé d’écrire à VIOLENCE QUE FAIRE car vous avez pris conscience que vous êtes dans une situation de violence conjugale et vous aimeriez vous sentir soutenue pour entamer diverses démarches.
Vous expliquez l’avoir quitté une première fois et avoir voulu donner une deuxième chance à cette relation. Depuis, vous réalisez que la situation n’a pas changé et vous souhaitez vous en sortir.
Nous saluons votre démarche de nous écrire, il faut du courage pour demander de l’aide. De plus, nous remarquons que vous avez déjà entamé un bout du processus en prenant conscience de votre situation. C’est en effet une étape importante pour aller de l’avant.
Dans votre récit, vous mentionnez des violences physiques et psychologiques. Sur notre site Internet, vous trouverez des informations sur ces types de violences. A noter que les violences physiques sont interdites et punies par la loi. Vous mentionnez également qu’il a usé plusieurs stratagèmes pour vous récupérer ce qui s’apparente au cycle de la violence. Nous avons également une rubrique sur ce cercle vicieux.
Avant de vous donner des adresses utiles, permettez-nous de vous poser quelques questions à titres introspectives afin de mettre en lumière les ressources dont vous disposez déjà, et ce, dont vous auriez besoin :
Afin de vous sentir soutenue et aidée dans votre cheminement et les diverses démarches à entreprendre, nous pouvons vous proposer différentes adresses utiles dans le canton du Valais :
Premièrement, si vous avez vécu des épisodes de violences physiques durant les 6 derniers mois, vous pouvez vous orienter vers le centre LAVI. La Loi d’Aide aux Victimes d’Infractions vient en aide aux personnes victimes de violences conjugales. Ces centres de consultation offrent un espace confidentiel et gratuit. Ils conseillent et dirigent les personnes vers les bons professionnels pour entreprendre les démarches nécessaires à la sécurité et à la protection des victimes. Ils sont joignables du lundi au vendredi de 8h00 à 17h00 au 027 607 31 00.
Finalement, si vos violences sont majoritairement des violences psychologiques, vous pouvez prendre contact avec la FAVA. Cette fondation a pour mission de venir en aide aux personnes victimes de violence domestique en offrant diverses prestations gratuites et confidentielles : des entretiens, des groupes de paroles et un réseau d’aide dans le domaine. Vous pouvez contacter leur permanence téléphonique, pour un premier entretien, du lundi au vendredi de 8h00 à 17h00 au 027 563 03 03 sous la rubrique « ambulatoire ». Des professionnel-le-s spécialisé-e-s dans les violences domestiques seront disponibles pour vous écouter et vous soutenir tout au long de ce cheminement.
Nous espérons que ces informations vous seront utiles et vous permettrons de trouver le soutien dont vous avez besoin. N’hésitez pas à nous réécrire si vous en ressentez le besoin, notre équipe est à votre disposition.
Nous vous envoyons nos meilleures salutations.
Bonjour, Votre maman est victime de violence physique de la part de son nouveau petit-ami, elle refuse toute aide de...
Bonjour Monsieur, C’est avec attention que nous avons pris connaissance de votre message dans lequel vous nous transmettez agir des...
Bonjour, Vous faites part dans votre message de l’inquiétude que vous portez à une amie de votre entourage. Cette dernière...