In caso di emergenza: Polizia: 117 | Ambulanza: 144

La violenza psicologica

Come riconoscerla?

È la violenza meno conosciuta. Può essere sottile, subdola e difficile da identificare. Affermazioni che svalorizzano, umiliazioni, divieti, minacce, intimidazioni… Le aggressioni psicologiche non lasciano tracce sul corpo, ma fanno molto male e possono terrorizzare. Non è mai insignificante, questa violenza colpisce profondamente la stima di sé e la salute delle vittime.

Negare le scelte della persona partner

Imporre i propri gusti, i punti di vista alla persona partner (alimentazione, tempo libero, persone de frequentare, …) scegliere al suo posto (taglio e colore dei capelli, outfit, vestiti, …), prendere decisioni importanti senza consultare l’altra persona, dare indicazioni su come comportarsi, dare ordini… la persona che agisce violenza prende il controllo e impedisce all’altra di vivere liberamente. Dice di sapere cosa è bene per l’altra persona che deve poi piegarsi alla sua volontà. È già una forma di violenza psicologica.

Sminuire, umiliare

La violenza psicologica include i commenti svalorizzanti, umilianti, carichi di disprezzo, che la persona violenta esprime talvolta anche di fronte ad altre persone. Tutto può essere sminuito: le capacità intellettuali, le idee, le emozioni, le amicizie, il passato, il ruolo educativo in famiglia, il modo di tenere la casa o di cucinare, …

Per esempio delle frasi come:
- «non ce la farai, non ne hai le capacità»
- «sei un’idiota, dici sciocchezze»
- «stai sempre a piagnucolare»
- «ma guardati, che aspetto hai!»
- «non sai fare nulla»
- «sei incapace»

L’entusiasmo, il buon umore della persona partner, anche le sue manifestazioni di affetto possono essere attaccate. La persona che agisce violenza fa credere alla vittima che non vale nulla e le rimanda un’immagine di incompetenza e di nullità.

Insultare, umiliare ed ignorare

La violenza psicologica si esprime anche sotto forma di insulti, ingiurie, offese, commenti offensivi o umiliazioni: alzare gli occhi al cielo, girare la schiena, sghignazzare, sputare, ruttare,…

Può anche esprimersi con comportamenti come interrompere costantemente la persona partner, non ascoltarla e non risponderle, ignorarla, rifiutare di parlarle per giorni senza spiegazioni.

Isolare, sorvegliare, molestare

- «se mi ami, non andare a quell’appuntamento»
- «preferisci la tua famiglia piuttosto che stare con me»
- «quell’amicizia ha una cattiva influenza su di te»
- «non mi piace che frequenti colleghe e colleghi di lavoro»
- ecc

La violenza psicologica include tutti gli atti legati alla gelosia, alla volontà di possesso e di controllo sull’altra persona. Per esempio esigere una presenza continua ed esclusiva, impedirle di dormire di notte, impedirle di vedere familiari e persone di fiducia, impedirle di uscire da sola, di andare in certi luoghi, sorvegliare le chiamate e i messaggi sul telefono, la corrispondenza e i social media (Facebook, Instagram, ecc.).

Il controllo esercitato dalla persona che agisce violenza può diventare stalking: interpellare a ripetizione, accusare, arrivare all’improvviso o chiamare ripetutamente per verificare cosa stia facendo nel suo tempo,…

Minacciare

La violenza psicologica comprende le minacce, come per esempio:
- di interrompere gli alimenti
- di prendersela con persone vicine, con figlie e figli
- di rapire figlie e figli
- di picchiare o ammazzare la persona partner
- di suicidarsi

Minacciare è anche dire:

- « la smetti o ti strozzo»
- « se rivedi quella persona va a finire male »
- « se esci, te ne pentirai »
- « fai attenzione perché sono capace di tutto »
- « se parti, non rivedrai mai più tua figlia o tuo figlio »
- « se parti, ammazzo il cane »
- « se parti, ci lasci la pelle »
- « se parti, mi faccio saltare in aria ».

Intimidire

I comportamenti intimidatori fanno parte della violenza psicologica: guardare con rabbia, gridare, urlare, o al contrario abbassare il tono, fingere una voce soave o sussurrare per spaventare la persona partner, distruggere gli effetti personali, sbattere le porte, rompere degli oggetti di casa, guidare a tutta velocità, colpire i muri o le porte, maltrattare un animale domestico, …

La persona violenta dimostra la sua forza e minaccia di spingersi anche più lontano.

Le violenze psicologiche ed economiche Esperto: Emmanuel Escard
EPISODIO 1 – VIOLENZE INVISIBILI
Experte: Emmanuel Escard

Domanda sulla violenza psicologica

Est-ce que je vis un conflit ou de la violence au sein de mon couple?

Bonjour, Vous avez décidé d’écrire à VIOLENCE QUE FAIRE car vous êtes en relation depuis 8 mois et expliquez vivre des disputes avec votre compagnon.  Vous expliquez le déroulement de certaines d’entre elles et rechercher à comprendre ce qu’il se passe...

Domanda
03 March 2025 - Sac

Bonjour,
Je suis une femme de 34 ans et je suis en couple avec mon partenaire qui a 45 ans depuis maintenant 8 mois. Nous sommes tombés très amoureux l'un de l'autre dès le début.
A son retour de vacances on a eu une première dispute ou ca a ete pour moi très violent car je n'étais pas chez moi, je ne me suis pas sentie en sécurité malgre le faite qu'il ne m'ai jamais frapper. J'ai voulu partir pour stopper la dispute qui survenait après de la fatigue des deux côtés et moi qui voulait pour finir rester chez moi car les plans du soirs avaient changés et il a insisté pour que je vienne quand même et bref on c'est disputé car mal compris. Quand j'ai voulu partir il l'a dit que si je partais il me quitterais et je suis restée, ca a duré toute la nuit. J'ai essayé plein de fois de stoppé la dispute pour qu'on puisse dormir. J'ai pu arrêter la dispute en me mettant dans la cuisine pendant une heure mais plus yard ca a repris et tout cela était dans la nuit.

Apres cette première dispute on a bcp parlé et il avoue avoir des problèmes. Il a subit lui mele des violences dans son enfance et du coup c'est compliqué maintenant. Il a sûrement un trouble borderline. 
Il est suivi maintenant. Car après de multiples disputes j'ai demandé une pause dans la relation pour pouvoir prendre le temps de savoir se que je voulais.
Lorsque l'on se dispute j'ai remarqué qu'il va souvent se faire du mal.(mutilation). Régulièrement j'ai eu des crises et des cris ou encore dit que j'allais me suicider car avec ca les disputes se calme. Si je decide de partir il me retiens en s'excusant.
Parfois du ciup maintenant quand j'ai des stress et qu'il ne m'écoute plus, ou pas, je m'énerve et je peux crier fort. Je n'ai pas envie d'être comme ça.

J'aimerais dire qu'il faut beaucoup d'efforts pour changer et qu'on passe aussi de tres beaux moments.
Il ne nie pas ses problèmes et moi non plus. J'aimerais trouver le moyen pour arranger les choses. je sais que lui aussi. On ne veux plus de ses violences. Il a d'ailleurs deux enfants et je ne veux pas qu'ils soient temoin de violence entre nous. On fait beaucoup d'efforts mais il en reviens souvent qu'on se dispute et que parfois il ne me parle plus pendant des heures ou des jours ou qu'il ne veuille pas me dire se qu il se passe. Parfois j'ai trop plein d'émotions alors je ne repond pas pendant quelque heures. 

J'aimerais des conseils. On est vraiment amoureux et je ne veux pas que la relation se dégrade.

Risposta
06-03-2025

Bonjour,

Vous avez décidé d’écrire à VIOLENCE QUE FAIRE car vous êtes en relation depuis 8 mois et expliquez vivre des disputes avec votre compagnon.  Vous expliquez le déroulement de certaines d’entre elles et rechercher à comprendre ce qu’il se passe et comment faire pour arranger la situation. De plus, il a des enfants et souhaitez qu’ils puissent évoluer dans un environnement bienveillant en montrant un bon exemple. Après plusieurs discussions et une pause dans votre relation, monsieur a entamé un suivi. 

Nous saluons tout d’abord votre démarche de nous écrire. Vous faites le premier pas pour retrouver plus de sérénité et d’harmonie dans votre vie. Dans votre message, vous venez chercher des conseils car une part de vous souhaite que la relation ne se dégrade pas car vous êtes très amoureuse et une autre part de vous constate qu'il y a un enjeu de violences dans votre relation. L’objectif de notre association est avant tout de vous informer sur les dynamiques de la violences conjugales et de vous orienter vers des ressources qui vous soutiendront et vous aideront à agir pour votre bien-être et dans le respect de votre intégrité dont vous avez droit.  

Tout d’abord, nous tenons à relever que vous avez le droit d’être dans un environnement qui vous permet d’être une version de vous-même qui vous plaît et avec laquelle vous êtes alignée. Dans votre récit, vous évoquez la différence entre les conflits et les violences conjugales. Il est tout à fait normal dans un couple de rencontrer des conflits et d’être en désaccord sur un sujet. Cependant la relation reste symétrique et un sentiment de confiance y règne, chacun-e des partenaires peut exprimer son point de vue sans avoir peur des réactions de l'autre. La violence conjugale quant à elle, implique un rapport de force où l’un-e des partenaires exerce un contrôle par la peur, l’intimidation ou l’agression. Il y a une envie de nuire et de contrôler l’autre basée sur une relation asymétrique.

Les violences conjugales ne sont pas uniquement physiques mais également psychologique. Dès que le la partenaire dénigre, rabaisse, humilie, menace, insulte et que ces actes sont répétitifs et réguliers, cela entre dans la catégorie des violences domestiques. Vous trouverez d’avantage d’information sur notre site internet.

Vous relevez que lors de situation, il vous retient en s’excusant. Cela nous laisse penser au cycle de la violence. Cela se traduit par 4 phases qui rythment la relation autour d’échanges asymétrique. Vous trouverez une explication de schémas relationnel sur notre site internet.

Afin d’étayer votre réflexion, permettez-nous de vous poser des questions en guise de réflexion :  

  •             Quel type de relation vous permettrait de vous sentir bien et alignée avec vos valeurs ?
  •             Comment imaginez-vous la vie de couple ?
  •             Si vous étiez votre meilleur amie, qu’est-ce que vous lui souhaiteriez ?
  •             Quels seraient les risques pour vous et les enfants si la situation perdurait ?  

Afin de vous aidez à poursuivre votre réflexion, permettez-nous de de vous proposer de contacter, dans le Valais, la Fondation FAVA. Cette fondation a pour mission de venir en aide aux personnes victimes de violences domestiques en offrant diverses prestations gratuites et confidentielles : des entretiens, des groupes de paroles et un réseau d’aide dans le domaine. Vous pouvez contacter leur permanence téléphonique, pour un premier entretien, du lundi au vendredi de 8h00 à 17h00 au 027 563 03 03 sous la rubrique « ambulatoire ». Des professionnel-le-s spécialisé-e-s dans les violences domestiques seront disponibles pour vous écouter et vous aider dans vos questionnements. 

Si votre partenaire souhaite également faire un travail sur lui concernant ces violences, vous pouvez lui parler d’Alternative Violence. Ce service de Caritas Valais vient en aide aux personnes qui usent de violences au sein de leur couple qu’elle soit physique, verbal, psychologique, économique ou sexuel. Ils sont joignable par téléphone au 027 322 99 86 ou par mail à alternative-violence@caritas-valais.ch

Nous espérons que ces informations vous seront utiles et vous aideront à poursuivre votre cheminement. N’hésitez pas à nous réécrire si vous en ressentez le besoin. Notre équipe se tient à votre disposition.

Nous vous envoyons nos meilleures salutations.

Comment soutenir une amie victime de violence ?

Bonjour, Vous êtes une amie dévouée qui refuse de rester silencieuse face aux confidences reçues. L’une de vos amies est victime de violences psychologiques et sexuelles de la part de son compagnon, que vous connaissez également. Vous souhaitez intervenir et...

Domanda
02 March 2025 - Del

Bonjour,
Une amie avec laquelle je vis dans une communauté s est confiée sur des violences qu elle subit de la part de son compagnon. Dénigrement, isolation de sa famille et amis, et surtout relations sexuelles non consenties basées sur la soumission. Cette personne est dans une situation de précarité: peu d amis, psychologiquement fragile, elle est financièrement dépendante de son compagnon. Celui ci est une connaissance avec qui je peux avoir une discussion, mais j ai besoin de conseils.

Que puis-je faire? Comment l aider? Avez des conseils et des adresses à lui transmettre?
Merci de votre aide.

Risposta
05-03-2025

Bonjour,

Vous êtes une amie dévouée qui refuse de rester silencieuse face aux confidences reçues. L’une de vos amies est victime de violences psychologiques et sexuelles de la part de son compagnon, que vous connaissez également. Vous souhaitez intervenir et la soutenir sans la brusquer, et c’est pour cette raison que vous nous avez écrit.

Nous vous remercions de nous avoir fait part de vos inquiétudes. Notre association est là pour vous accompagner. Nous pouvons vous fournir des informations sur les violences conjugales, vous donner des conseils et vous orienter vers des ressources et des adresses qui pourraient être utiles à votre amie.

Être témoin de violences conjugales est une situation délicate qui peut susciter de nombreuses émotions. Une part de vous peut penser qu’il vaut mieux ne pas s’immiscer dans la vie des autres, tandis qu’une autre vous pousse à intervenir pour soutenir votre amie. Ce qui rend ces situations encore plus complexes, c’est que la victime peut parfois être dans le déni et minimiser les actes qu’elle subit. Cela est souvent lié au cycle de la violence conjugale, dans lequel de nombreuses victimes se retrouvent enfermées.

  • D’après votre perception, dans quelle mesure pensez-vous que votre amie a conscience de la gravité des actes qu’elle subit ?
  • Après avoir pris connaissance du cycle de la violence conjugale, pensez-vous que votre amie se retrouve dans ce schéma ?

Il n’existe pas de solution miracle pour soutenir une victime de violences ou pour responsabiliser un auteur. Cependant, nous avons une rubrique dédiée aux témoins de violences conjugales sur notre site, où nous proposons des conseils pour aborder ce sujet avec une victime ou un auteur. Lorsqu’il s’agit de soutenir une victime, il est essentiel de trouver un équilibre entre être présente de manière inconditionnelle et bienveillante, ouvrir la discussion, semer des graines de réflexion, tout en évitant de juger ou de brusquer votre amie avec votre point de vue. Vous pourriez également lui rappeler que certains actes de violences conjugales, comme la violence sexuelle, sont punis par la loi en Suisse et qu’elle a le droit de dire non et de se protéger.

Concernant les ressources disponibles dans le canton de Berne, vous pouvez informer votre amie qu’elle a la possibilité, si elle le souhaite, de se rendre à l’association Solidarité Femmes de Bienne, où elle pourra bénéficier gratuitement et en toute confidentialité d’un soutien juridique, psychologique et matériel. Elle peut joindre l’association au 032 322 03 44.

Elle peut également s’informer sur sa situation en consultant notre site. Nous proposons des tests permettant d’évaluer si sa relation présente des signes de violence. Si elle préfère les formats audio, nous avons également créé un podcast de 8 épisodes sur le thème des violences conjugales. Enfin, tout comme vous, elle a la possibilité de nous poser une question sur sa situation. Un·e professionnel·le spécialisé·e en violences conjugales lui répondra dans un délai de trois jours.

Nous espérons que notre réponse vous sera utile. Nous restons à votre disposition et nous vous répondrons avec plaisir si vous avez d’autres questions ou si vous souhaitez nous donner des nouvelles.

Meilleures salutations

J'ai vécu une relation de violences psychologiques et économiques pendant 10 ans. Comment me défendre aujourd'hui face à des dettes..?

Bonjour, Après 10 ans au sein d'une relation où vous avez vécu des violences psychologiques et économiques, vous êtes désormais séparée et avez trouvé les ressources afin de vivre dans un environnement respectueux de votre intégrité psychique. Vous êtes désormais...

Domanda
21 February 2025 - Sli

J’ai vécu une relations pendant 10 ans, où mon conjoint s’accaparait tous les revenus, m’interdisait les contacts téléphoniques, me rabaissait, utilisait mon nom pour des commandes qu’il ne payait pas et me mettait aux poursuites. J’en suis arrivé un point où je ne me sentais plus capable de faire quoique ce soit par moi même et me sentait coupable pendant que je méritait ce que je subissais. 3 ans après notre séparation. Des créanciers tentent de me poursuivres pour des créances à son nom à lui qu’il n’a pas payé, selon leur mot me considérant comme solidairement et conjointement responsable avec ce dernier. Or, je n’ai pas eu accès à de l’argent pendant 10 ans.

J’ai fait recours et compte bien me battre pour me défendre. J’ai très peur de ne pas être écouter et qu’on profite de ma vulnérabilité pour rembourser les dettes de mon ex sachant que lui n’est pas saisissable et ne payera jamais. Je n’ai jamais porté plainte contre ce dernier et souhaite des conseils sur ce que je pourrais fais. J’ai un suivi psychiatrique depuis 2016, ayant passé une période de 6 ans en arrêt de travail, ayant l’incapacité de prendre soin de moi même, de me nourrir correctement et ai bénéficié d’une aide au ménage car je n’étais même plus capable de faire le minimum.

Avez vous des conseils ou des contacts à me transmettre ? Je me sens mieux depuis ma séparation, j’ai pu recommencer à travailler et je suis en train de sortir la tête de l’eau, mais à chaque fois les agissements passés de mon ex viennent me tourmenter et je me sens demunise

Risposta
26-02-2025

Bonjour,

Après 10 ans au sein d'une relation où vous avez vécu des violences psychologiques et économiques, vous êtes désormais séparée et avez trouvé les ressources afin de vivre dans un environnement respectueux de votre intégrité psychique. Vous êtes désormais prête à vous défendre afin de faire valoir vos droits face à des dettes contractées par votre ex. Vous souhaitez être entourée par des spécialistes pour vous accompagner dans vos démarches.

Nous saluons votre démarche de demander de l'aide, c'est quelque chose qui demande du courage. Nous lisons aussi dans vos lignes que vous vous êtes entourée d'un réseau de professionnel-le-x-s (suivi psychiatrique, aide au ménage) afin de pouvoir prendre soin de vous. Nous vous félicitons pour tout le chemin que vous avez parcouru jusqu'à maintenant.

Nous allons vous transmettre ici plusieurs adresses qui ont pu être utiles à des personnes dans des situations similaires à la vôtres.

Avez-vous déjà entendu parlé des centres LAVI

Il s'agit de centres spécialisés dans l'aide aux victimes d'infractions qui ont subi une atteinte à leur intégrité psychique, physique ou sexuelle. Les spécialistes de ces centres fournissent une aide gratuite et confidentielle aux victimes qu'elles aient porté plainte ou non. Cette aide peut être juridique, psychologique et parfois financière en fonction de la situation des personnes. Il existe un tel centre dans chaque canton en Suisse et vous pouvez vous adresser à celui de votre choix. Dans le canton de Vaud, vous pouvez vous adresser à celui de Lausanne (021 631 03 00)  , Nyon (021 631 03 02) , Aigle (021 631 03 04) ou Yverdon-les-Bains (021 631 03 08).  Les consultations sont sur rendez-vous et sont possible du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 14h à 17h. Dans le cadre d'un premier rendez-vous, les intervenant-e-s LAVI pourront faire le point avec vous sur votre situation, vous informer sur vos droits, discuter avec vous de vos options quant à un éventuel dépôt de plainte et vous orienter vers un-e avocat-e. 

Une autre option qui s'offre à vous est de vous adresser directement à un service juridique ou à un-e avocat-e. Dans le canton de Vaud, vous pouvez vous adresser au service juridique du CSP (021 560 60 60) ou trouver un-e avocat-e spécialisée en matière de violences domestiques au sein de l'association des avocats ressources en matière de violences domestiques.(021 317 50 81).

Nous espérons que ces pistes vous permettront d'avancer sur le chemin de votre protection que vous avez entamé. Nous restons bien sûr à votre disposition si vous avez d'autres questions et recevons volontiers de vos nouvelles. Nous vous souhaitons un avenir apaisé et respectueux de votre bien-être.

Pouvez-vous me transmettre le contact d'un-e avocat-e spécialisé dans les violences domestiques ?

Bonjour, Vous êtes à la recherche d'un-e avocat-e sensibilisé-e à la question des violences domestiques afin de pouvoir vous représenter et défendre vos intérêts dans le cadre du divorce avec le père de vos enfants. Nous comprenons dans votre message...

Domanda
19 February 2025 - Mar

Bonjour, 

Je cherche après 13 ans de séparation à divorcer du père de mes enfants. Jusqu'à présent, nous avons été déjà 7 fois au tribunal car il a tenté de me retirer mes enfants avec des fausses accusations. Il a réussi a retourné notre fille contre moi après l'avoir mise sous son emprise et je n'ai rien pu faire.

Il est très doué dans la séduction et la manipulation, à tel point qu'au tribunal, je n'ai eu aucune chance auprès de la juge qui l'a pris pour un père modèle.J'ai déjà changé 2 fois d'avocats et les deux fois, ils ont abandonné car les conflits sont trop importants. Je cherche un avocat dans le canton de Vaud qui a l'habitude des affaires d'aliénation parentale et qui connaît la psychologie des pervers narcissiques pour enfin parvenir à divorcer.

Merci pour votre aide.

Risposta
19-02-2025

Bonjour,

Vous êtes à la recherche d'un-e avocat-e sensibilisé-e à la question des violences domestiques afin de pouvoir vous représenter et défendre vos intérêts dans le cadre du divorce avec le père de vos enfants.

Nous comprenons dans votre message que vous vivez différentes formes de violences psychologiques au sein du couple lorsque vous parlez d'aliénation parentale ou encore de pervers narcissique. Dans notre mission à l'Association VIOLENCE QUE FAIRE, nous informons sur les différentes formes de violences au sein du couple ainsi que sur son mécanismes. 

Bien que communément utilisé, le syndrome d'aliénation parentale n'est pas reconnu scientifiquement. Cela ne veut pas dire que la manipulation d'un parent sur un enfant n'existe pas mais plutôt que ce terme n'est pas un diagnostique validé.

La notion de perversion narcissique est également très populaire. Cependant, elle n'est pas non plus reconnue par la communauté scientifique et ne figure pas dans le Manuel diagnostique et statistiques des troubles mentaux. Cela ne signifie pas non plus que les actes de manipulation que vous pouvez subir n'existent pas, nous tenons cependant à souligner que les termes d'aliénation parentale et de perversion narcissique ne sont pas des diagnostiques validés qui pourraient être utilisés en justice par exemple.

Pour répondre désormais précisément à votre demande de recherche d'avocat-e spécialisé-e, dans le canton de Vaud, vous pouvez vous adresser à l'association ressource en matière de violences domestiques (ARVD). Pour prendre contact par téléphone: 021 317 50 81 ou par courriel: info@arvd.ch.

En espérant que cette adresse vous permette de trouver l'accompagnement qui réponde à vos attentes, notre porte reste ouverte pour toute question. 

 

Une femme de 70ans vit des violences conjugales. Il l'empêche de quitter le logement. Que pouvons-nous faire?

Bonjour, Nous vous remercions d’avoir pris contact avec nous, afin d’aider cette femme. Voici quelques informations que vous pouvez communiquer à Madame. Dans le cas où le mari de Madame n’accepte pas qu’elle se retire du bail à loyer, elle...

Domanda
15 February 2025 - Sus

La femme de 70 ans est mariée depuis 30 ans à son agresseur. En 2016, elle a porté plainte contre lui pour l'avoir battu et insulté, l'avoir humilié. Ils l'ont arrêté, puis le juge l'a forcé à suivre un cours sur la violence sexiste. La situation se poursuit avec des vexations, des insultes répétées, des menaces... maintenant il ne veut pas signer les papiers pour qu'elle puisse quitter l'appartement. Que pouvons-nous faire ? Parce que la police dit que s'il n'y a pas de violence physique, elle ne peut pas intervenir

Risposta
19-02-2025

Bonjour,

Nous vous remercions d’avoir pris contact avec nous, afin d’aider cette femme. Voici quelques informations que vous pouvez communiquer à Madame.

Dans le cas où le mari de Madame n’accepte pas qu’elle se retire du bail à loyer, elle ne va probablement pas avoir d’autre choix que de s’adresser au Tribunal civil, afin de demander au Juge de se prononcer sur l’attribution du logement. Si Madame souhaite demander une séparation, une requête de mesures protectrices de l’union conjugales (MPUC) en urgence pourrait être rédigée, en demandant l’attribution du logement à une seule de partie (Madame ou Monsieur). Pour cela, il serait important que Madame puisse consulter un-e avocat-e. 

Dans vos explications, vous évoquez des menaces. S’il s’agit de menaces contre l’intégrité de Madame (par exemple, des menaces d’agression physique ou de mort), Madame peut s’adresser au Centre LAVI (Loi fédérale sur l’aide aux victimes d’infractions), qui propose des consultations gratuites et confidentielles. Si la situation que Madame vit entre dans le champ d’intervention de la LAVI, les frais d’avocat pour les mesures d’urgence pourraient être pris en charge. Dans le Canton de Vaud, il existe 4 centres : Lausanne, Aigle, Yverdon et Nyon. Si elle souhaite prendre un rendez-vous, ou avoir simplement un premier échange par téléphone, elle peut les contacter au 021 631 03 00 du lundi au vendredi, de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 16h30.

Aussi, si Madame n’a pas encore pu quitter le domicile à cause des problèmes liés au bail à loyer, Madame peut demander de l’aide au Centre MalleyPrairie, service spécialisé dans la prise en charge des femmes et enfants victimes de violences domestiques. Ce service reconnaît les différentes formes de violences, comme par exemple les violences verbales et psychologiques. Le Centre MalleyPrairie dispose d’hébergements d’urgence, qui permettent à la victime de quitter le domicile, en attendant de trouver une autre solution de logement. Le Centre MalleyPrairie est joignable au 021 620 76 76 du lundi au vendredi, de 8h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00. En cas d’urgence, le centre répond 24/24h et 7/7h.

Nous restons à votre entière disposition si vous souhaitez nous donner des nouvelles de la situation et espérons que nous avons pu répondre à votre demande.

Comment aider une amie qui vit quotidiennement du harcèlement de la part de son ex ?

Bonjour, Vous nous expliquez que votre meilleure amie subit des comportements de harcèlement de la part de son ex-compagnon, qui la contacte sans cesse par le biais des réseaux sociaux, des mails, etc. Hier il est venu devant son immeuble...

Domanda
14 February 2025 - Nov

Bonjour,

Je me permets de vous écrire pour ma meilleure amie qui ne sait pas quoi faire par rapport à son ex. Ils ont vécu une relation tumultueuse et toxic durant environ un an, il ne l'a jamais frappé mais il la manipulait et se victimisait pour la faire culpabilisée. Elle n'est plus avec depuis + d'un et malgré des messages de sa part et de la mienne pour lui dire de cesser le contact il continue, d'abord sur les réseaux par instagram, snapchat, elle l'a bloqué, puis sur whatsapp et maintenant par mail ou par téléphone.

Hier (13.02.2025) il s'est présentée en bas de son immeuble et lui a envoyé un mail pour lui demander le code de l'immeuble qu'il avait connu auparavant. Par peur, elle ne lui la pas donné mais est descendue lui ouvrir par peur qu'il ne parte pas. Elle était tétanisée et ne savait pas quoi faire. Est-ce qu'il serait légitime de poser une main courant ou porter plainte contre lui ? Quelles serait les conséquences ? Merci d'avance pour votre réponse que je lui transmettrai

Risposta
14-02-2025

Bonjour,

Vous nous expliquez que votre meilleure amie subit des comportements de harcèlement de la part de son ex-compagnon, qui la contacte sans cesse par le biais des réseaux sociaux, des mails, etc. Hier il est venu devant son immeuble et votre amie a très peur. 

Vous avez décidé d’écrire à VIOLENCE QUE FAIRE dans le but de savoir quelles démarches vous pouvez entreprendre pour garantir la sécurité de votre amie afin qu'elle se sente protégée. Nous saluons votre démarche de nous écrire pour votre amie, votre soutien est une ressource précieuse.

Vous décrivez des comportements inquiétants de la part de l'ex de votre amie. Il est tout à fait possible qu'elle puisse être protégée, le harcèlement n'est pas toléré et des pistes de solution existent. Dans le canton de Vaud, des mesures de protection peuvent être mises en place comme par exemple une interdiction de s'approcher de la victime, de fréquenter certains lieux, de prendre contact avec la victime, etc. Pour cela, nous vous encourageons de bien garder toutes les preuves de menaces et de harcèlement et de vous faire accompagner d'un-e avocat-e pour que cette demande au Juge soit la plus complète possible. Vous pouvez aussi déposer "une main courante" auprès de la police, en vous y rendant et en signalant les faits. Cette démarche permet de signaler une situation, sans pour autant porter plainte, et de garder une traçabilité des événements. En cas d'une récidive, par exemple la prochaine fois que son ex vient en bas de son immeuble, votre amie peut appeler la police au 117 en leur expliquant clairement que Monsieur l'intimide et la harcèle. 

Nous conseillons vivement à votre amie d'être accompagnée pour cela de professionnel-le-s, qui pourront l'aider dans toutes ses démarches de manière confidentielle et au sein d'une espace bienveillant et sécurisant.

S'il y a eu des menaces de la part de son ex, vous pourriez vous bénéficier de l'aide d'un Centre LAVI. C'est un centre d'aide aux victimes d'infractions qui apporte aide et soutien (jurdique, psychologique, administratif) aux victimes d'infractions. Il existe des centres LAVI dans tous les cantons de Suisse romande et vous êtes libre de vous adresser à celui de votre choix. Dans le canton de Vaud, votre amie pourrait les contacter au numéro 021 631 03 00 afin de convenir d'un rendez-vous à Lausanne, Yverdon-les-Bains ou Aigle. Elle pourrait y recevoir du soutien psychologique, juridique, social. Elle peut également venir accompagnée d'une personne de confiance si elle le souhaite. 

Une autre option pour votre amie est celle de contacter le Centre Malley Prairie. Il propose des consultations en ambulatoire qui sont gratuites et confidentielles et qui peuvent avoir lieu dans différents lieux du canton. Votre amie pourrait donc y recevoir une aide spécialisée afin qu'elle puisse être soutenue et aidée en fonction de ses besoins dans toutes ses démarches. Pour toute question ou prise de rendez-vous leur équipe répond au numéro: 021 620 76 76.

Nous pensons qu'il est important qu'elle puisse contacter ces professionnel-les, qui ont l'habitude et sont spécialisé-es dans les violences au sein du couple, y compris les situations de harcèlement. Leur aide est gratuite et confidentielle. Cela permettra à votre amie d'avoir des informations précises sur sa situation et d'être accompagnée dans des démarches juridiques si c'est ce qu'elle souhaite pour la suite.

Nous espérons avoir pu vous aider, nous vous souhaitons beaucoup de courage à vous et votre amie. Notre porte reste toujours ouverte si vous avez une nouvelle question ou si vous souhaitez nous donner de vos nouvelles dans quelques temps. Avec nos meilleures pensées. 

Harcèlement, stalking, que faire?

Bonjour, Votre message est très succinct et la réponse à votre question pourrait être plus précise avec des éléments concernant la situation spécifique que vous vivez. Nous sommes à votre disposition si vous souhaitez nous donner plus d'informations sur les...

Domanda
12 February 2025 - Mir

Comment de défendre de harcèlement insidieux ?

Risposta
13-02-2025

Bonjour,

Votre message est très succinct et la réponse à votre question pourrait être plus précise avec des éléments concernant la situation spécifique que vous vivez. Nous sommes à votre disposition si vous souhaitez nous donner plus d'informations sur les actes d'harcèlement que vous subissez et l'impact que cela engendre sur vous au quotidien.

Comme nous sommes spécialisés dans les questions de violences au sein du couple, nous allons vous répondre en ce sens.

Le harcèlement au sein du couple ou suivant une séparation peut prendre différentes formes. Il peut s'agit d'actes de communication non souhaitée via le téléphone (nombreux appels, messages) et d'autres moyens de télécommunication, d'actes de surveillances des déplacements, de l'espionnage des activités en ligne, de contrôle des réseaux sociaux, des violations de domicile,  etc.

Pour s'en défendre, il s'agit dans un premier temps de fixer des limites claires à la personne harcelante en lui demandant une fois et explicitement, idéalement par écrit ou devant des témoins de ne plus vous contacter. Vous pouvez aussi la bloquer partout où cela est possible (bloquer les appels, bloquer les contacts sur les réseaux sociaux).

Ensuite, il est important d'informer de la situation votre entourage afin d'éviter les mal-entendues si la personne cherche à vous nuir ou à obtenir des informations à votre sujet via des personnes tierces.

Nous recommandons aussi de documenter tous les faits de harcèlement (date, heure, endroits, captures d'écran, mails, preuves) dans un journal intime ou via un coffre-fort en ligne tel que proposé sur le site with-you.ch.

Si le harcèlement persiste malgré que vous ayez explicitement demandé à la personne d'arrêter de vous contacter et mis en place ces mesures afin qu'elles ne puissent plus vous contacter, nous vous encourageons alors à vous entourer de professionnel-le-x-s.

Les spécialistes des centres LAVI (Loi d'Aide aux Victimes d'Infractions) pourraient vous accompagner tant sur le plan du soutien psychologique que juridique. Les prestations des centres LAVI sont gratuites et confidentielles. À Genève, le centre LAVI est joignable au 022 320 01 02 tous les jours de 14h00 à 17h00 ainsi que les lundis, mercredis et vendredis de 10h30 à 12h30. Les consultations sont uniquement sur rendez-vous. Ils/elles pourront évaluer votre situation personnelle dans le cadre d'un premier rendez-vous et vous accompagner par exemple dans vos démarches si vous souhaitez déposer plainte.

En espérant que ces quelques pistes vous permettent d'y voir plus clair, nous restons à votre disposition pour tout complément.

l'ex mari de ma compagne est violent. Avez vous des conseils ?

Bonjour, Vous venez vers nous car vous vous faites du souci pour la vie de votre compagne, de ses filles et de la vôtre. En effet, l'ex-mari de la femme qui partage votre vie peine à accepter votre relation et...

Domanda
10 February 2025 - Lec

Bonjour,

je vis depuis un peu plus d'un an avec ma compagne. Notre relation est saine et tout se passe bien entre nous cependant, son ex mari peine à accepter la chose et nous menace, ses filles et notre entourage, de mort...

Nous avons contacté les autorités mais à part une mesure d'éloignement et unE amende, rien ne semble envisageable... Je crois sincèrement que cette personne a besoin d'être accompagnée au niveau psychologique mais ne sais où me tourner car a priori les mesures de ce genre sont très complexes à mettre en œuvre... Bref, je crains pour la vie de ma compagne, ses filles et la mienne mais il semblerait que le système ne permet rien pour ce genre de cas... De plus, je vis dans un canton (Valais) où dernièrement des meurtres d'ancien compagnons jaloux ont été commis... Auriez-vous des conseils? Merci d'avance

Risposta
12-02-2025

Bonjour,

Vous venez vers nous car vous vous faites du souci pour la vie de votre compagne, de ses filles et de la vôtre. En effet, l'ex-mari de la femme qui partage votre vie peine à accepter votre relation et vous menace de mort. Vous avez déjà contacté les autorités mais à part une mesure d'éloignement et une amende rien ne semble envisageable selon votre retour. Vous pensez que cette personne a besoin d'être accompagnée psychologiquement mais vous ne savez pas où vous tourner pour mettre en place ce suivi. 

Tout d'abord, nous tenons à saluer votre démarche de prendre contact avec notre site et pour le soutien important que vous procurez à votre compagne et ses filles. Vous ne pouvez plus continuer à supporter cette situation et nous écrire est un premier pas pour que la situation change. Les violences psychologique par le biais des menaces de mort que vous subissez ont des conséquences physiques et psychiques pour la santé. De plus, elles sont punissable par la loi. Cet homme n'a aucun droit de vous traiter de la sorte et vous ne pouvez continuer à supporter cet état de fait. Il est donc essentiel de demander de l'aide car vous ne pouvez pas rester dans la peur.

Nous entendons votre souci face à demander de l'aide des autorités mais il est important tout de même d'appeler la police. Vous pouvez à tout moment prendre contact avec elle par téléphone au 117 et ceci 24/24. Il faut savoir qu'en Suisse, toute personne en danger peut faire appel aux forces de l'ordre. Vous pouvez donc sans autre vous rendre dans un poste afin de leur signaler les faits et de porter plainte. N'hésitez pas à le faire à chaque fois que vous recevez des menaces de mort. De plus, pour donner suite à cette plainte, Monsieur peut être astreint à rencontrer un psychologue à l'association Alternative Violence qui se situe à Sion ou Monthey pour travailler sur sa violence. Si Monsieur ne devait pas être obligé à se rendre dans cette structure, il est impossible de le forcer à suivre une thérapie sauf si cette dernière est contraint par le biais d'une autorité comme par exemple l'APEA (autorité cantonale de protection de l'enfant et de l'adulte) ou un juge. 

Il faut savoir que les situations de violences conjugales ne sont aujourd'hui, plus une affaire "privée". Depuis plusieurs années, elles sont dans la plupart des cas poursuivies d'office. Elle donne lieu à l'ouverture d'une procédure pénale dès que les autorités (la police ou le ministère public du Valais) ont connaissance de ces infractions même si la victime ne porte pas plainte. Nous encourageons donc fortement à les dénoncer pour le bien des enfants, de leur maman et du vôtre. Une interdiction de contact et de périmètre pourra être prononcée. Nous entendons que pour vous cette mesure vous semble dérisoire au vu du nombre de féminicides qui ont eu lieux ces dernières années mais elle est tout de même importante car elle permet de mettre un STOP clair à ce Monsieur. De plus, la police aura connaissance de votre lieu de domicile et pourra être présente rapidement sur place si besoin. Par notre expérience, nous pouvons vous informer que ce moyen peut déjà une étape fondamental pour arrêter la violence

Ensuite, il est important de contacter le Centre LAVI (Loi fédérale sur l’Aide aux Victimes d'Infractions) de votre région afin de connaître vos droits face à ce que vous traversez. En Valais, vous pouvez les atteindre au 027 607 31 00. Un·e intervenant·e vous recevra dans leurs bureaux de Sion ou du Chablais selon votre lieu de domicile et pourra vous proposer un espace confidentiel et gratuit. Il·elle vous conseillera et vous orientera vers les professionnels spécialisés (avocats, psychologues, médecins, etc.). En effet, un·e avocat·e pour vous aider dans certaines démarches juridiques comme la demande d'interdiction de contact et de périmètre. 

Nous espérons avoir pu vous donner des pistes utiles dans vos réflexions et nous souhaitons que la situation s'améliore rapidement pour votre compagne, ses filles et vous-même. Nous restons à disposition si besoin pour toutes autres questions de votre part ou simplement pour nous donner de leurs nouvelles si vous le souhaitez.

Depuis l'officialisation du divorce de mon compagnon, je subis des violences verbales et domestiques, comment faire ?

Bonjour, Depuis que votre compagnon a officialisé son divorce avec son ex-femme vous vous sentez persécutée et harcelée par cette dernière et de fait par votre compagnon également. Vous mentionnez des comportements de harcèlement et de persécution au sein du...

Domanda
09 February 2025 - Sha

Depuis peu, je subit des violences conjugales depuis l'officialisation du divorce de mon compagnon.
Je me sens persécuter et harcelée par son ex-femme et violentée par lui de ce fait.

Comment faire? Je suis au Canton du Jura

Risposta
12-02-2025

Bonjour,

Depuis que votre compagnon a officialisé son divorce avec son ex-femme vous vous sentez persécutée et harcelée par cette dernière et de fait par votre compagnon également.

Vous mentionnez des comportements de harcèlement et de persécution au sein du couple mais également de la part de l’ex-femme de votre compagnon. Notre site s’adressant uniquement aux personnes concernées par les violences conjugales, nous ne sommes pas en mesure de vous répondre précisément concernant les comportements de son ex-femme. Nous avons également peu d’informations sur le type de violence conjugale que vous subissez, nous allons cependant essayer de vous répondre au mieux et de vous orienter vers des professionnel-les proches de chez vous.

Si vous nous le permettez, nous aimerions tout d’abord vous posez quelques questions à titre introspectif:

  • Est-ce que votre compagnon est au courant des comportements de son ex-femme et comment réagit il à ce sujet?
  • Les comportements de son ex-femme vous font-ils vous sentir en danger?
  • Sur quelles ressources (amis, famille,…) pouvez-vous compter afin de ne pas être seule dans cette situation?

En cas de danger, vous pouvez sans hésiter appeler la police au 117 ou vous rendre dans un poste de police proche de chez vous, ceci afin d’être mise en sécurité et protégée. 

Le harcèlement et la persécution sont des comportements de violence psychologique, est-ce que votre compagnon vous a déjà menacée ou persécutée/harcelée? Si vous n'êtes pas sûre et si vous le souhaitez vous pourriez effectuer un test sur notre site. Dans tous les cas, le harcèlement peut être grave et vous avez bien fait de demander de l’aide. N'hésitez pas à nous réécrire afin de nous donner plus d'informations concernant les violences exercées par votre compagnon afin que nous puissions éventuellement répondre au mieux à votre demande.

En fonction des violences subies, vous pourriez demander de l’aide auprès d’un Centre LAVI de votre canton : les centres LAVI (Loi d’Aide aux Victimes d’Infractions) proposent des consultations gratuites et confidentielles pour toutes personnes ayant été victime de différentes formes de violences qu’elles aient été physiques, sexuelles ou psychiques (menaces graves). Ces violences peuvent avoir été agies au sein de la famille comme dans d’autres contextes (scolaire, secte, en soirée, en rue). Les professionnel-le-s de l’aide aux victimes pourront prendre un temps d’écoute et vous renseigner sur les questions d’ordre juridique, psychologique et social. Dans votre situation, ces professionnel-les pourraient comprendre avec vous quelle est la meilleure façon de vous mettre en sécurité. Leurs équipes pourront vous accompagner dans chacune de ces démarches et à votre rythme. Pour prendre rendez-vous ou pour toute information, vous pouvez contacter le Centre LAVI de votre canton (Jura) au 032 420 81 00 ou par email au lavi@ssrju.ch.

Nous espérons avoir pu vous aider, notre porte reste toujours ouverte si vous avez une nouvelle question au sujet des violences au sein du couple ou si vous souhaitez nous donner plus d’informations concernant ces dernières. Avec nos meilleures salutations.

Violence psychologique

Bonjour,  Vous nous écrivez car vous vivez avec un homme que vous qualifiez de pervers narcissique qui vous harcèle psychologiquement. Il devrait quitter l'appartement mais malgré vos demandes continues, il ne vous rend pas les clés et vous menace d'avocat·e...

Domanda
05 February 2025 - Bea

Que faire avec un PN qui me harcèle psychologiquement, qui devrait en effet quitter l’appartement de suite mais ne veut pas me donner ses clefs, il me menace d’avocat, de me mettre en poursuite pour que je ne puisse pas rester dans l’appartement que faire.

Je suis au bout du rouleau car impossible de faire face à un PN

Risposta
06-02-2025

Bonjour, 

Vous nous écrivez car vous vivez avec un homme que vous qualifiez de pervers narcissique qui vous harcèle psychologiquement. Il devrait quitter l'appartement mais malgré vos demandes continues, il ne vous rend pas les clés et vous menace d'avocat·e et de poursuites. Vous vous sentez au bout du rouleau et ne savait plus quoi faire pour vous sortir de cette situation. 

Nous vous remercions et saluons votre démarche de nous écrire, de demander de l'aide, c'est un pas qui demande du courage. Il est primordial de ne pas rester seule dans votre situation et de demander du soutien, action que vous entreprenez aujourd'hui en nous contactant. Notre association a pour but de vous fournir des informations sur les dynamiques de la violence au sein du couple et de vous orienter vers des ressources qui pourraient vous être utiles.

Nous souhaitons dans un premier temps transmettre que, bien que communément utilisée, la notion de "pervers narcissique" n'est pas reconnue par la communauté scientifique. Elle n'est d'ailleurs pas inscrite dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM). 

Cependant, nous comprenons que si vous vivez des violences psychologiques.  La violence, qu'elle que soit sa forme, est destructrice et souvent les victimes ne savent pas comment en sortir car elles sont prises dans ce que l'on appelle le cycle de la violence.

Est-ce qu'après avoir lu nos informations sur ce cycle vous vous reconnaissez dans ce mécanisme?

Ces violences ont des conséquences qui peuvent être graves et avoir un impact sur la santé psychique et physique de la personne qui les subis. Certaines d'entre-elles sont d'ailleurs reconnues pénalement par la loi.

Le courage que vous avez eu de nous écrire nous pousse à notre tour à vous poser quelques questions à titre introspectif :

  • Qu'est-ce qui pourrait vous arriver si Monsieur prenait un avocat ?
  • Que pouvez-vous mettre en place pour ne plus avoir peur ?
  • Qu'est-ce qui vous permettrait d'être confiante ?

Votre message ne nous dit pas si vous êtes seule signataire du bail ou si vous êtes propriétaire du bien dans lequel vous vivez. En effet, si c'est le cas, vous pouvez sans autre appeler la police au 117 et leur demander de sortir Monsieur de l'appartement. Vous pouvez également changer les serrures. Il vous est possible aussi de prendre contact avec l'ASLOCA du Valais si vous êtes locataire afin de les informer de la situation et de trouver une solution. 

En Valais, il existe également la Fondation FAVA. Vous pourrez êtes soutenue par l'ambulatoire qui est spécialisée dans les violences psychologiques, économiques et sociales. Elle vous accompagnera et conseillera de manière confidentielle et gratuite. Les professionnel·le·s peuvent être atteints durant les heures de bureau sur leur numéro direct au 027 563 03 03/1. Vous pouvez parler de votre situation par téléphone ou en présentiel avec un·e intervenant·e qui saura vous écouter et vous aiguiller. Cette structure organise également des groupes de parole 8 à 10 fois par année et propose des soutiens avec des thérapeutes. Elle collabore avec une juriste/avocate conseil et de nombreux·ses avocat·e·s. 

Nous espérons avoir pu vous donner des pistes utiles dans vos réflexions et nous souhaitons que la situation s'améliore rapidement pour vous. Nous restons à disposition si besoin pour toutes autres questions de votre part ou simplement pour nous donner de leurs nouvelles si vous le souhaitez.

Je ne veux pas fermer les yeux sur la violence conjugale que j'observe.

Bonjour, Votre sensibilité et l’affection que vous portez à votre amie vous ont poussée à nous écrire. Ayant été témoin de scènes de violence au sein de son couple, vous ne souhaitez pas rester silencieuse face à cette situation. Vous...

Domanda
03 February 2025 - Son

Bonjour

je vs écrit car je suis témoin de violence psychologique et presque physique d une amie qui se fait maltraité par son compagnon, insultes, claquement de portes, menaces de lui sauter sur son visage a pied joint je suis choquée de ce que j ai vue hier soir j imagine pas ce qu il se passe entre ses 4 mur lorsqu il sont seuls ça fait peur et mon amie est dans le déni je crains qu un jour passe vraiment a l acte et la tue pr de vrai alors que faire ?

je ne veux pas avoir une mort sur la conscience voilà merci pr votre réponse.

Risposta
05-02-2025

Bonjour,

Votre sensibilité et l’affection que vous portez à votre amie vous ont poussée à nous écrire. Ayant été témoin de scènes de violence au sein de son couple, vous ne souhaitez pas rester silencieuse face à cette situation. Vous voulez agir et comprendre comment soutenir votre amie, qui semble être dans le déni.

Nous vous remercions pour votre confiance et pour nous avoir livré vos préoccupations. Notre association est là pour vous soutenir : nous pouvons vous fournir des informations sur la violence conjugale et vous proposer des adresses qui pourraient être utiles à votre amie.

Nous comprenons qu’en tant que témoin et amie, il doit être difficile pour vous d’assister à des actes de violence tout en constatant le déni de la victime. Malheureusement, il est fréquent que les personnes victimes de violence conjugale minimisent ce qu’elles subissent. Ce mécanisme s’explique par divers facteurs, notamment le cycle de la violence conjugale, qui piège de nombreuses victimes. Après chaque épisode de violence, l’auteur des faits cherche souvent à se justifier, promet de changer ou inverse la situation en culpabilisant la victime. C’est l’une des raisons pour lesquelles de nombreuses victimes restent dans le déni : elles espèrent que la relation s’améliorera et que la violence était un incident isolé. Est-ce que cette explication fait écho à la situation que vous observez ?

Être témoin de violences conjugales est une position délicate. D’un côté, vous pourriez penser qu’il vaut mieux ne pas intervenir dans la vie de couple des autres ; de l’autre, il vous est difficile de fermer les yeux sur ce que vous observez. Vous craignez peut-être aussi que, si vous signalez trop souvent ces violences, votre amie choisisse de s’éloigner et de s’isoler davantage. Ces sentiments sont normaux et reflètent le malaise que suscite la violence conjugale.

Il n’existe pas de solution unique pour accompagner une victime, mais si vous souhaitez des conseils sur la manière d’aborder le sujet avec votre amie, nous mettons à disposition une page dédiée aux témoins de violences conjugales. Vous y trouverez des recommandations pour écouter, soutenir et répondre aux besoins d’une personne en situation de violence. N’hésitez pas à la consulter en cliquant ici.

Par ailleurs, si vous sentez que votre amie est ouverte à l’idée de demander de l’aide à des professionnel-le-s, nous vous suggérons ci-dessous des adresses qui pourraient lui être utiles.

Tout d’abord, si votre amie souhaite dans un premier temps échanger sur sa situation de manière totalement anonyme et gratuite, elle a la possibilité, tout comme vous, de nous poser une question sur notre site afin de recevoir une réponse personnalisée d’une personne spécialisée dans le domaine des violences conjugales. Vous pourriez également l’encourager à consulter certaines rubriques de notre site, notamment celle qui explique ce qu’est la violence conjugale.

Si elle souhaite un contact direct avec un-e professionnel-le, à Genève elle peut s’adresser à l’association AVVEC. Spécialisée dans l’accompagnement des victimes de violences conjugales, cette association propose des entretiens en ambulatoire qui l’aideront à mobiliser ses ressources personnelles pour gérer la situation et choisir les solutions qui lui conviennent. Ces entretiens lui apporteront également des informations pratiques, juridiques et sociales utiles. Les prestations de cette association sont gratuites et confidentielles. Votre amie peut les contacter au 022 797 10 10.

Enfin, si vous savez que votre amie est en danger et qu'elle ne peut se mettre en protection, vous avez la possibilité, à tout moment, de contacter la police au 117 pour signaler les violences conjugales. Celles-ci sont interdites par la loi, et des mesures existent pour protéger les victimes. Il suffit que les autorités compétentes soient informées de la situation pour que des actions soient engagées.

Nous espérons que notre réponse vous sera utile et vous aura donné des clés de compréhension sur la manière dont vous pouvez soutenir votre amie. Nous restons à votre disposition et serons ravis de répondre à une nouvelle question ou de prendre de vos nouvelles, ainsi que de celles de votre amie, si vous souhaitez nous en donner.

Nous vous adressons nos meilleures salutations.

Je suis en procédure de divorce. Je n'ai jamais parlé des violences physiques et verbales subies et aimerait qu'il soit..?

Bonjour, Vous nous écrivez car vous êtes à la recherche de soutien pour votre situation. Vous avez subi plusieurs formes de violences durant toute la durée de votre relation avec votre ex-mari et vous allez bientôt divorcer. Jusqu’à maintenant vous...

Domanda
26 January 2025 - Sor

Bonjour,

 j’ai besoin de votre aide Je vais bientôt divorcer.. pendant toute ma relation avec mon ex mari j’ai subit de la violence physique, verbale sans jamais en parler ou porter plainte j’ai toujours pardonner en disant c’est juste un coup, une insulte ou des objets lancés. Je regrette tellement je souffre de stress post traumatique et d’une dépression. J’aimerais qu’il soit punit pour ce qu’il m’a fais vivre pendant toute la relation. J’ai qu’une photo de coups et quelques message d’insulte et cela date de quelques mois ( il a effacer toutes mes preuves) je ne sais pas comment procéder sans plainte ? Ou l’évoquer pendant le divorce ça pourrait le punir ?merci

Risposta
29-01-2025

Bonjour,

Vous nous écrivez car vous êtes à la recherche de soutien pour votre situation. Vous avez subi plusieurs formes de violences durant toute la durée de votre relation avec votre ex-mari et vous allez bientôt divorcer. Jusqu’à maintenant vous aviez gardé le silence sur ce que vous avez vécu mais aujourd’hui vous avez décidé d’en parler et nous saluons le courage que vous avez dû mobiliser pour ce faire. Vous avez en outre gardé des traces des violences subies et nous vous encourageons à continuer de les relever dans une liste ou un journal daté si elles devaient se reproduire.

Par votre message, nous comprenons que vous aimeriez que justice soit faite et que votre ex-mari soit sanctionné pour ce qu’il vous a fait subir et l’atteinte qui en découle (stress post-traumatique, dépression). Nous comprenons en revanche que vous semblez ne pas vouloir porter plainte, est-ce bien le cas ?

A ce sujet, et seulement si cela vous est utile, nous vous poserions trois questions en soutien avec votre éventuelle réflexion :

  • De quelles informations concernant la démarche qu’une plainte engendre auriez-vous besoin pour vous décider (inconvénients, avantages, alternatives)?
  • Qu’est-ce qui, dans votre situation que vous connaissez mieux que quiconque, vous donnerait le sentiment que votre ex-mari ait été justement « puni » ?
  • De quel soutien disposez-vous (famille, proches, thérapeute, avocat-e) pour éventuellement traverser cette épreuve ?

Par rapport à cette dernière question, il est certain que de parler des violences que vous avez subies à votre avocat-e lui permettra de mieux comprendre ce que vous avez vécu et de faire valoir vos droits pendant le divorce.

De plus, si vous le permettez et pour compléter les questions ci-dessus, nous vous donnons quelques informations au sujet des possibilités concrètes existantes :

Un dépôt de plainte peut se faire au poste de police proche de chez vous, avec le soutien d’une personne de confiance et/ou un-e avocat-e. Il est aussi possible de le faire en écrivant au Ministère public. Dans les deux cas la démarche peut être exigeante et il est tout à fait possible qu’une autre manière de faire vous convienne mieux. Cependant, toujours à titre d’informations, les collaborateur-ices des centre LAVI (Loi d’Aide aux Victimes d’Infractions) pourraient vous aider autant pour la rédaction/le dépôt de plainte que dans les démarches qui s’ensuivraient. Les intervenant-e-s LAVI vous offre gratuitement et de manière confidentielle leur soutien, leur accompagnement, des informations, et une aide immédiate, que vous décidiez de porter plainte et dans la démarche qui en découle ou simplement dans la procédure de divorce. Le centre LAVI - Solidarité femmes de Fribourg, vous accueille sur rendez-vous et est joignable au 026 322 22 02 de 09h à 17h en semaine, de 11h à 17h les jours de weekend et de 19h30 à 07h toutes les nuits.

En espérant avoir pu répondre avoir demande de soutien, nous restons à disposition si d’autres questions émergent ou si vous souhaitez nous donner des nouvelles. Avec toutes nos pensées.

Une amie subit de la violence psychologique mais ne peut pas partir car elle n'en a pas les moyens.

Bonjour, Tu es témoin d'une situation difficile et souhaterais que votre ton amie soit en sécurité. Dans ton message, nous comprenons que tu souhaiterais recevoir des informations, afin d'avoir des pistes pour l'aider et avoir plus de contrôle sur la...

Domanda
18 January 2025 - Lau

J'aurais aimé savoir comment je pourrais aider une amie à moi qui subi des violences psychologiques de la part de son copain, car je m'inquiètes vraiment pour elle et je me sens impuissante, elle a conscience qu'elle vit de la violence et elle ne peut juste pas partir financièrement parlant...

Risposta
22-01-2025

Bonjour,

Tu es témoin d'une situation difficile et souhaterais que votre ton amie soit en sécurité. Dans ton message, nous comprenons que tu souhaiterais recevoir des informations, afin d'avoir des pistes pour l'aider et avoir plus de contrôle sur la situation. Nous saluons ta démarche et le soin que tu portes au bien être de tes ami-e-x-s!

Comme tu as pu peut-être l'observer, les violences psychologiques sont invisibles et parfois difficile à identifier. Vivre des violences psychologiques, peut avoir des concequences sur la vie des personnes victimes sur tous les aspects: santé, travail et vie sociale. 

Chaque couple vit une dynamique propre, mais la violence au sein du couple et des relations amoureuses suit souvent un schéma récurrent, connu sous le nom de "cycle de la violence". Est-ce que cela fait écho à ce que tu observes dans la relation de ton amie?

Rompre ce cycle peut être particulièrement difficile sans un soutien extérieur. Un premier pas important consiste à sortir du silence et à se défaire de l'isolement. L'entourage d'une personne victime de violence a un rôle essentiel à jouer, mais il est important de comprendre qu'il a ses limites et qu'un soutien professionnel exterieur est essentiel. Le fait que visiblement ton amie s'est confiée à toi sur ce qu'elle vit au sein de sa relation montre que vous avez un bon lien de confiance. C'est déjà extrêmement précieux pour elle. Est-ce qu'il y aurait une autre personne proche et de confiance à qui ton amie et toi pourriez en parler? Ses parents par exemple?

Sinon, il existe des spécialistes qui sont là pour elle et qui pourraient l'écouter et l'accompagner en toute confidentialité et gratuité. C'est pour cette raison que nous souhaiterions te transmettre, si tu nous le permets, une adresse que ton amie ou toi pourriez contacter, afin d'y trouver du soutien. À Genève, il s'agit de AVVEC qui propose du soutien à des personnes, victimes de violence au sein du couple:

AVVEC – Aide aux Victimes de Violence En Couple
Rue de Montchoisy 46
1207 Genève
+41 22 797 10 10
info@avvec.ch

Aussi, si ton amie souhaite nous écrire directement afin de nous en dire un peu plus sur sa situation personnelle, nous restons bien volontiers à disposition. Comme tu le sais, notre site est anonyme et gratuit. Parfois, écrire ici, est un premier pas plus facile à franchir que de contacter directement un-e spécialiste pour un entretien. 

Nous te souhaitons bon courage pour la suite et restons volontiers à ta disposition pour d'autres informations. 

Mon beau-père subit des violences conjugales de ma mère. Comment arrêter cela?

Bonjour, Nous saluons ta démarche de nous écrire aujourd’hui, c’est quelque chose qui demande beaucoup de courage.  Tu nous confies souffrir des violences que ta mère inflige à ton beau-père et souhaites prendre soin de ton petit frère, de ton...

Domanda
13 January 2025 - pet

Cela fait un an que mon beau-père subit des violences physiques et psychologiques mais il ne veut pas porter plainte et ni partir du domicile. J’ai essayé de discuter avec ma mère et mon beau-père pour essayer d’arranger cette situation mais rien y fait. Je ne sais plus quoi faire pour stopper ces violences qui font énormément de mal à mon beau-père, à mon petit frère de 11 ans et à moi même. Que dois-je faire pour arrêter cela?

Risposta
14-01-2025

Bonjour,

Nous saluons ta démarche de nous écrire aujourd’hui, c’est quelque chose qui demande beaucoup de courage. 

Tu nous confies souffrir des violences que ta mère inflige à ton beau-père et souhaites prendre soin de ton petit frère, de ton beau-père ainsi que de toi-même.

La violence physique et psychologique est destructice et beaucoup d'actes violents physiques et certains actes violents psychologiques sont interdits par la loi. La violence peut avoir des conséquences physiques,  psychologiques ainsi que sociales pour les victimes. Être témoin de ces violences est très difficile et peut enclencher diverses émotions, comme la colère, la tristesse, l'incompréhension, la culpabilité, le désaroi, etc.

Dans ton message, tu nous fais part que ton beau-père ne veut pas déposer une plainte pénale, ni quitter le domicile. Si tu le permets, nous souhaiterions te partager ci-dessous des informations au sujet de la violence au sein du couple, qui ont pu, dans le passé, être utiles à des personnes qui vivent une situation similaire à la tienne.

Chaque situation de couple est unique, mais la violence conjugale se déroule souvent dans une forme de cycle, nommé le "cycle de la violence". Il peut être difficile de rompre ce cycle sans soutien extérieur. Un premier pas important est de sortir du silence et de l'isolement. L'entourage est essentiel pour aider une personne victime de violence, mais il y a des limites, car il ne peut pas tout porter. Une aide externe de la part de professionnel-le-x-s est importante.

Afin d'approfondir des pistes possibles et de trouver du soutien, une option qui s'offre à vtoi est de contacter le Centre LAVI de Genève (Bvd de Saint-Georges 72, 1205 Genève, 022 320 01 02, info@centrelavi-ge.ch) qui propose des consultations gratuites et confidentielles. Ton beau-père pourrait, si il le souhaite, y trouver du soutien, et en tant que proche, tu as également droit à un accompagnement.

 

Nous te souhaitons bon courage et restons volontiers à ta disposition pour répondre à d’autres questions.

Une amie est victime de violence psychologique dans son couple. Comment puis-je l'aider?

Bonjour, Vous êtes témoin de la violence dont votre amie est victime depuis des années et cela empire au fil du temps. Le couple a deux enfants et un troisième est à venir. Vous vous inquiétez pour cette amie et...

Domanda
13 January 2025 - Edl

Comment faire pour l'aider ? Cela fait des années que mon amie vit avec son homme qui exerce sur elle une pression constante. Elle a deux enfants et actuellement enceinte c'est de pire en pire. Que puis je faire ?

Risposta
15-01-2025

Bonjour,

Vous êtes témoin de la violence dont votre amie est victime depuis des années et cela empire au fil du temps. Le couple a deux enfants et un troisième est à venir. Vous vous inquiétez pour cette amie et souhaitez avoir des conseils pour lui venir en aide.

Est-ce que c'est un sujet que vous abordez avec votre amie? Etait-elle au courant de vos inquiétudes? Vous a-t-elle demandé de l'aide? Quels sont les actes et attitudes concrêts qui vous poussent à nous écrire? En effet, notre orientation peut s'avérer variée selon si elle demande elle-même de l'aide ou si elle vit encore dans le déni de la situation ou dans la peur de se mobiliser pour se protéger.

L'impuissance est un sentiment connu par les victimes mais aussi par l'entourage lorsqu'il est témoin des violences. Votre démarche de nous écrire montre l'affection que vous portez à votre amie mais aussi que vous êtes vous- même une amie soucieuse du bien-être de vos proches. Vous êtes toujours auprès d'elle malgré tout et cette seule présence est déjà précieuse. Maintenir le lien et le dialogue avec elle, rester à l'écoute et disponible sont des actes pouvant sembler anodins mais si determinant dans le contexte de violence conjugale.

La suite dépendra entre autre de votre amie, de sa conscience du caractère dysfonctionnel de sa relation de couple, des conséquences pour elle et ses enfants, et de son souhait que cela change. La violence psychologique est souvent complexe à reconnaître tant elle est subtile, sournoise et sans trace physique, et certaines de ses formes sont interdites la loi suisse (menaces graves par exemple). Votre amie a-t-elle connaissance de ses informations? Connaît-elle notre site? 

Pour en revenir à vous et votre position dans cette situation, nous nous permettons de vous poser quelques questions à titre de réflexion:

  • Vous qui connaissez bien votre amie, de quoi est-ce qu'elle pourrait avoir besoin en ce moment ?
  • Qu'est-ce qui pourrait faciliter cette démarche pour elle?
  • Quels seraient pour vous les "indicateurs" que votre amie est en "danger" au sein de sa relation ? et les indicateurs que votre amie va bien ?

Avez-vous pu prendre connaissance de la rubrique dédiée aux proches et aux témoins? Cette dernière donne aux témoins de violence conjugale des pistes utiles pour aborder le sujet avec une personne qui en est touchée. Si vous ressentez que la situation de votre amie vous impacte trop, n'hésitez pas à vous entourer également afin de ne pas rester seule face à cette problématique. 

Si vous pensez que votre amie pourrait être receptive à l'idée de demander de l'aide et des conseils de professionnel-le-s, nous lui proposons également la possibilité d'en parler de vive voix avec des spécialistes en contactant l'Association AVVEC au 022/797.10.10. Leurs prestations sont gratuites et confidentielles. Vous pouvez aussi compléter votre demande selon les informations qu'il nous manque et formulées dans nos différentes questions. 

Nous espérons que notre réponse puisse vous apporter l'aide dont vous avez besoin et que la situation de votre amie trouvera bientôt une issue favorable. N'hésitez pas à revenir vers nous pour nous apporter des compléments ou alors nous donner des nouvelles.

Avec nos cordiales salutations,

Mon fils semble être victime mais également auteur de violence, comment l'aider ?

Bonjour, Votre cœur de maman vous a poussé à nous écrire. Vous êtes inquiète pour votre fils, qui semble engagé dans une relation où il est à la fois victime et auteur de violences. Vous nous faites également part de...

Domanda
12 January 2025 - can

Bonjour,

Je vous écris suite à la relation toxique et dangereuse que vit mon fils. Son amie est tombée enceinte sans son accord il a refusé cette grossesse jusqu'à l accouchement. Ensuite il est tombé en amour pour son fils.et c est là que la relation d emprise a commencé elle l eloigne de sa famille je ne le voit plus beaucoup et il a failli l étrangler.

de plus elle refuse que je vois mon petit fils sans elle c est sa condition. Mon fils n a pas le droit de prendre son fils sans elle quoi faire? Je suis perdue merci beaucoup de votre réponse. 

Risposta
15-01-2025

Bonjour,

Votre cœur de maman vous a poussé à nous écrire. Vous êtes inquiète pour votre fils, qui semble engagé dans une relation où il est à la fois victime et auteur de violences. Vous nous faites également part de vos interrogations concernant la possibilité pour vous ou votre fils de voir votre petit-fils en l'absence de sa maman.

Tout d’abord, nous vous remercions d’avoir pris le temps de nous écrire et de partager vos préoccupations. Nous savons que cela demande du courage. Notre association, spécialisée dans le domaine de la violence conjugale, est en mesure de vous fournir des informations sur la dynamique de la violence conjugale et de vous orienter vers des ressources susceptibles d’être utiles à votre fils.

Ce qui nous interpelle dans votre message, c’est l’utilisation des termes « relation toxique et dangereuse » ainsi que « relation d’emprise » pour décrire la situation de votre fils. Pourriez-vous nous expliquer plus précisément ce que vous entendez par ces expressions ? Avez-vous eu l’occasion de consulter notre rubrique sur la violence conjugale ? Si oui, reconnaissez-vous des éléments qui correspondent à ce que vit votre fils dans la description que nous proposons ?

Un autre point important que vous soulevez est l’épisode où votre fils a failli étrangler la maman de son enfant. Cet acte de violence physique est grave et constitue une infraction pénale. Bien que votre fils semble souffrir, il n’a cependant pas le droit d’user de violence envers la mère de son enfant. De tels actes peuvent avoir des conséquences importantes, non seulement pour lui, mais aussi pour la mère et l’enfant. En effet, un enfant exposé à des violences conjugales, même en tant que témoin, est également considéré comme une victime.

Si votre fils souhaite entreprendre une démarche pour mieux comprendre la situation complexe qu’il vit, il peut, s’il le souhaite, prendre contact avec le CPAle (Centre de Prévention de l’Ale). Ce centre soutient les personnes qui peuvent présenter des comportements violents et est rattaché au centre d’accueil MalleyPrairie, qui offre du soutien aux victimes de violence conjugale. Dans une situation de violence conjugale, comme celle que traverse votre fils, il peut être difficile de discerner clairement qui est l’auteur et qui est la victime. Les prestations du CPAle sont gratuites et confidentielles. Votre fils peut les contacter au numéro suivant : 021 321 24 00

Pour terminer, en ce qui concerne vos questions sur la possibilité pour vous et votre fils de voir votre petit-fils sans la présence de sa maman, nous ne disposons pas de suffisamment d’éléments ni de l’expertise juridique nécessaire pour vous répondre précisément. Nous vous encourageons ainsi que votre fils  à prendre contact avec le service juridique du Centre social protestant qui a une expertise notamment dans le droit de la famille. Les juristes seront en mesure de vous informer sur vos droits concernant cette situation. Pour obtenir un rendez-vous rapidement, il est important que votre fils mentionne dès sa prise de rendez-vous par téléphone qu'il vit des violences au sein de son couple. Voici le numéro: 021 560 60 60 .

Nous espérons que notre réponse vous sera utile et vous aidera à soutenir votre fils. Nous restons à votre disposition et répondrons avec plaisir à une nouvelle demande ou prenons de vos des nouvelles si vous souhaitez nous en donner.

Nous vous adressons nos meilleures salutations.

Je recours à la violence verbale et aimerais de l'aide.

Bonjour Monsieur, C’est avec attention que nous avons pris connaissance de votre message dans lequel vous nous transmettez agir des violences verbales et votre souhait d’obtenir une aide afin de pouvoir y trouver une alternative.   Nous tenons tout d’abord...

Domanda
11 January 2025 - giu

Bonjour

Je suis auteurs de violences verbales j’aimerais vraiment me soigner. Merci pour votre aide

Risposta
16-01-2025

Bonjour Monsieur,

C’est avec attention que nous avons pris connaissance de votre message dans lequel vous nous transmettez agir des violences verbales et votre souhait d’obtenir une aide afin de pouvoir y trouver une alternative.  

Nous tenons tout d’abord à souligner le courage dont vous faites preuve en nous adressant cette question, qui témoigne des ressources que vous possédez et qui marque le premier pas vers un processus de changement qui vous sera utile dans le cas d’un éventuel suivi. De plus, nous relevons l’importance de ne pas rester seul dans votre situation.

Sur le canton du Valais, les professionnel.le.s d’Alternative-Violence proposent des suivis pour toute personne majeure, homme ou femme, ayant recours à des actes de violence au sein du couple/famille.  Vous pourrez y bénéficier d’un espace d’écoute confidentiel en individuel ou en groupe. Ce lieu de consultation vous permettra d’aborder avec elles-eux le sujet des violences verbales et d’y trouver des stratégies afin de diminuer les risques que ces comportements ne se reproduisent. Vous pouvez les contacter au 027 322 99 86 ou par email : alternative-violence@caritas-valais.ch pour fixer un premier rendez-vous gratuit.

Dans le canton de Vaud le Centre Prévention de l’Ale situé Lausanne propose des consultations itinérantes à Bex, une fois par semaine, les vendredis. Vous pouvez les contacter au 021 321 24 00 ou par email : info@prevention-ale.ch pour prendre rendez-vous. Le premier entretien est également gratuit.

En restant volontiers à disposition pour toute autre information dont vous auriez besoin.

Bien cordialement. 

Non ho la sensazione che la polizia abbia capito che sono la vittima, cosa posso fare ?

Buongiorno,  Lei ha avuto il coraggio di sporgere denuncia contro suo marito, dopo vari episodi di violenze verbali, psicologiche ed economiche. Dopo la denuncia, suo marito è stato allontanato dalla casa, ma ha il diritto di rientrare per un paio...

Domanda
31 December 2024 - Try

Dopo continue violenze verbali , psicologiche, economica ho sporto denuncia contro mio marito è stato aperto una procedura per violenza domestica, lui ha ricambiato la denuncia contro di me hanno deciso di farlo uscire di casa quindi non dorme più a casa , ma gli danno il diritto di rientrare e quindi io sono costretta ad uscire tutti i giorni per 4-5 ore non riesco più a capire sono considerata la vittima o siamo a pari livello ? Mi sento davvero incompresa e un po’ presa in giro ???? voi cosa ne pensate grazie

Risposta
03-01-2025

Buongiorno, 

Lei ha avuto il coraggio di sporgere denuncia contro suo marito, dopo vari episodi di violenze verbali, psicologiche ed economiche. Dopo la denuncia, suo marito è stato allontanato dalla casa, ma ha il diritto di rientrare per un paio d'ore al giorno. Questa situazione è molto scomoda per lei e le dà l'impressione di non essere considerata una vittima; si sente presa in giro e non capita, ed è proprio per questo che ci scrive.

Nella sua domanda, vorrebbe conoscere il nostro parere riguardo al fatto che a suo marito sia stato concesso il diritto di tornare a casa per un paio d'ore al giorno. Purtroppo, non conosciamo bene le ragioni per cui gli è stato autorizzato a rientrare, poiché non abbiamo tutte le informazioni sulla sua situazione. Come avrà forse letto, la nostra associazione ha l'obiettivo di informarla sulle dinamiche della violenza domestica e di indicarle le risorse che potrebbero offrirle sostegno.

Nelle nostre ultime risposte, le abbiamo suggerito di rivolgersi al Centro MalleyPrairie, che offre colloqui specializzati per discutere della violenza domestica, fornire informazioni utili e cercare soluzioni o alternative per affrontarla. Ha avuto la possibilità di contattarli? Le professioniste e i professionisti che ci lavorano sono esperte ed esperti nel campo della violenza domestica e possono aiutarla a capire perché sia stato permesso a suo marito di tornare a casa. Se questa situazione la fa sentire a disagio, possono lavorare insieme a lei per trovare soluzioni che la facciano sentire protetta, sia per lei che per suo figlio. La consigliamo vivamente di prendere contatto con loro, potrebbero essere un aiuto prezioso per lei. Le può contattare al numero 021 620 76 76.

Speriamo che la nostra risposta possa esserle di aiuto e che lei e suo figlio possiate trovare presto serenità. Le inviamo i nostri migliori pensieri.

Come faccio a proteggermi da un uomo che mi minaccia e accusa di cose non vere ?

Buongiorno, Lei desidera proteggersi dalle minacce e dalle accuse del suo partner. Come avrà forse letto, la nostra associazione ha l’obiettivo di informarla sulle dinamiche della violenza domestica e di indicarle le risorse che potrebbero offrirle sostegno. Abbiamo poche informazioni...

Domanda
30 December 2024 - Ile

Come faccio a proteggermi da un uomo che mi minaccia e accusa di cose non vere

Risposta
03-01-2025

Buongiorno,

Lei desidera proteggersi dalle minacce e dalle accuse del suo partner. Come avrà forse letto, la nostra associazione ha l’obiettivo di informarla sulle dinamiche della violenza domestica e di indicarle le risorse che potrebbero offrirle sostegno.

Abbiamo poche informazioni per comprendere appieno la sua situazione, come il tipo di minacce ricevute, se ci sono altre forme di violenza, ecc. Ha avuto modo di consultare il nostro sito, dove può trovare diverse informazioni sulla violenza ? Per esempio, c'è una pagina sulla violenza psicologica che potrebbe esserle d'aiuto. Se le minacce sono violente, come sbattere contro i muri o manifestare segni di violenza fisica, può chiamare la polizia al 117, che interverrà per proteggerla. Inoltre, potrebbe mettersi in contatto con professionisti vicini a lei, che possono aiutarla a proteggersi in modo anonimo e gratuito.

In effetti, esistono professioniste e professionisti specializzate nell’aiuto alle vittime di violenza che possono fornirle maggiori informazioni sulla sua situazione e supportarla nel suo bisogno di protezione. Nel canton Vaud, potrebbe contattare il Centro MalleyPrairie, che offre colloqui dedicati per discutere della violenza domestica, fornire informazioni e cercare soluzioni o alternative per affrontarla. I servizi di questo centro sono gratuiti e confidenziali, e può essere disponibile un-a interprete per assisterla nella comunicazione. Può contattare il centro al numero 021 620 76 76.

Se sta subendo minacce gravi, può rivolgersi a un centro LAV nella sua regione. I centri LAV offrono sostegno psicologico, legale e materiale. Nel canton Vaud, ci sono quattro centri situati a Losanna, Nyon, Yverdon e Aigle. Anche i servizi offerti da questi centri sono gratuiti e confidenziali, e c’è la possibilità di avere un-a interprete per aiutarla a comunicare e farsi comprendere.

Speriamo che questa risposta possa esserle utile. Rimaniamo a disposizione e risponderemo con piacere a qualsiasi altra domanda riguardo alla violenza domestica. Le inviamo i nostri migliori pensieri.

Verbally aggressive people: are they feeling guilty?

Hello, You mentioned a situation involving domestic violence with a verbally aggressive author and are wondering if they might feel guilt. It’s difficult to provide a precise answer because this depends on various factors and the specific details of the...

Domanda
30 December 2024 - Doy

Verbally aggressive people are those with guilt feelings?

Risposta
03-01-2025

Hello,

You mentioned a situation involving domestic violence with a verbally aggressive author and are wondering if they might feel guilt.

It’s difficult to provide a precise answer because this depends on various factors and the specific details of the situation. Some perpetrators of domestic violence may feel guilt, while others may not. It’s also important to note that the victim of violence can experience guilt as well, as guilt is often used as a tool in the cycle of violence. On this topic, we have a dedicated page on our website that might provide you with additional insights. Feel free to check it out; it might be helpful.

Additionally, we’d like to mention that being a witness to violence can be particularly challenging. Do you have close friends or family members you can talk to about this situation? We also have a webpage that addresses this topic and could be useful to you.

We hope this helps you. Please don’t hesitate to reach out with more details if needed.

Violences sur mineurs au sein de la famille, que faire ?

Bonjour, Tu nous écris car, si nous t'avons bien comprise, ton père est violent physiquement et psychologiquement avec ta mère et ses enfants (dont éventuellement toi?). Tu aimerais savoir quoi faire dans cette situation. Nous imaginons à quel point il...

Domanda
29 December 2024 - Ame

Bonjour,

je vis en Suisse et j’aimerais savoir, si après qu’un père et frappe ses enfant Ainsi que sa femme et que cela a été constaté par des certificat médical, mais que c’est fait ce sont passé il y’a plusieurs années ( entre 6-15 ans ) et que ces fait continue mais moin violent et plus sur la psychologie peut on porte plaint et ajouter dans notre dossier les fait passé ? Et es que la violence psychologique compte ( insultes, dénigration, ect) je précise que tout cela et fait par un père a ses enfant. Et pr le passé a sa femme

Risposta
30-12-2024

Bonjour,

Tu nous écris car, si nous t'avons bien comprise, ton père est violent physiquement et psychologiquement avec ta mère et ses enfants (dont éventuellement toi?). Tu aimerais savoir quoi faire dans cette situation.

Nous imaginons à quel point il ne doit pas être facile pour toi de voir tes proches subir de la violence et devoir porter cette situation seule. Nous saluons ton courage de nous avoir écrit! 

Comme tu le sais surement, la violence est interdite en Suisse. Toi et tes frères et soeur ont le droit de vivre et grandir dans un environnement serein où la violence n'a pas sa place. Est-ce qu'un adulte de confiance autour de toi est au courant de la situation ?

Dans ta question tu demandes le délai de prescription, c'est-à-dire, pendant combien de temps peut-on dénoncer les faits à la justice.

Notre site est spécialisé dans les questions de violences au sein du couple et c'est dans ce contexte que nous allons te répondre. Lorsqu'il y a de la violences au sein du couple, certains actes sont poursuivies d'office et d'autres sur plainte. Pour les actes poursuivis d'office, ils peuvent l'être dans un délai de cinq à trente ans selon leur gravité. Toutefois, l'écoulement du temps peut parfois rendre difficile la collecte de preuves. Pour les actes poursuivies sur plainte, La victime dispose d’un délai de trois mois après les événements pour porter plainte.

Le mieux est de s'adresser directement à des spécialistes des violences domestiques pour parler de la situation en détails et être bien accompagné. As-tu déjà entendu parler des Centres LAVI ?

Il s'agit de centres pour les victimes d'infractions. Il y en a un dans chaque canton de Suisse et il est possible d'obtenir une consultation de manière gratuite et confidentielle. Les intervenant-e-s LAVI donne des conseils sur les droits des victimes et de leurs proches, un soutien psychologique et matériel si besoin. Dans le canton de Vaud, tu peux appeler le 021 631 03 00 pour obtenir un rendez-vous. Toi, ta mère et tes frères et soeurs peuvent s'adresser directement à un centre LAVI afin d'avoir des conseils et l'aide à laquelle vous avez droit.

En attendant, en cas de danger, si ton père se montrait à nouveau violent avec vous, n'hésite pas à appeler la police au 117. Elle pourra intervenir afin de vous protéger et expulser ton père du domicile pendant une période déterminée.

Nous espérons avoir répondu à tes questions et que tu solliciteras l'aide d'un adulte de confiance autour de toi! Notre porte reste ouverte si tu souhaites nous réécrire.

 

è possibile essere aiutati anche contro violenza psicologica ?

Buongiorno, Lei vorrebe sapere se è possibile essere aiutati anche in caso di violenza psicologica, la risposta è sì. Ha avuto l'occasione di visitare la pagina sulla violenza psicologica? Su questa pagina troverà spiegazioni sulla violenza psicologica ed esempi di...

Domanda
27 December 2024 - Rir

Buongiorno è possibile essere aiutati anche contro violenza psicologica ?

Risposta
30-12-2024

Buongiorno,

Lei vorrebe sapere se è possibile essere aiutati anche in caso di violenza psicologica, la risposta è sì. Ha avuto l'occasione di visitare la pagina sulla violenza psicologica? Su questa pagina troverà spiegazioni sulla violenza psicologica ed esempi di comportamenti violenti. Consultarla potrebbe aiutarla a identificare quale forma di violenza psicologica sta subendo dal suo partner.

Esistono associazioni in Ticino che possono aiutarla, se lo desidera. Qui di seguito le forniamo due indirizzi che potrebbero essere utili.

Nella regione di Bellinzona, esiste l’associazione Armònia, che può offrirle uno spazio per discutere della sua relazione. In effetti, c’è il consultorio Alissa, che offre uno spazio di consulenza  con personale esperto che potranno offrirle ascolto e consigli. Può contattare questa associazione al numero 091 826 13 75. I servizi sono gratuiti e confidenziali.

Se invece vive nella regione di Lugano, esiste l’associazione Consultorio delle Donne, che offre anche un consultorio dove c’è la stessa possibilità di incontrare una persona specialista nel tema della violenza nelle relazioni di coppia, che potrà offrirle ascolto e consigli. Può contattare questa associazione chiamando il numero 091 972 68 68. Anche questi servizi sono gratuiti e confidenziali.

Speriamo che la nostra risposta le sia utile e la aiuta a trovare chiarezza. Rimaniamo a disposizione ed è con piacere che risponderemo a un’altra domanda, se ne ha bisogno. Le auguriamo il meglio per la sua vita.

Mio marito ha il diritto di impedirmi di prendermi cura di nostro figlio?

 Buongiorno, Lei si trova in un momento della sua vita in cui ha preso la decisione di separarsi da suo marito. Ha già iniziato alcuni cambiamenti per avviare questa separazione, come smettere di dormire nello stesso letto con lui. Di...

Domanda
04 December 2024 - Try

Mi sto separando da mio marito che sta esercitando su di me violenza verbale , psicologica
Da qualche giorno ho deciso di non dormire più nello stesso letto e stanza , volevo andare nella stanza dei bambini portando la culla del piccolo me l’ha impedito, mi sono messa sul divano in cucina voglio prendere con me il piccolo di un anno e me lo impedisce ha il diritto di fare questo posso denunciarlo alla polizia ? Grazie

Risposta
05-12-2024

 Buongiorno,

Lei si trova in un momento della sua vita in cui ha preso la decisione di separarsi da suo marito. Ha già iniziato alcuni cambiamenti per avviare questa separazione, come smettere di dormire nello stesso letto con lui. Di recente, suo marito ha iniziato a impedirle di occuparsi di alcune cure per il bambino. Ha bisogno di sapere se, dal punto di vista legale, lui può comportarsi in questo modo, ed è per questo che ci scrive.

Prima di tutto, vogliamo ringraziarla per la sua fiducia e per aver condiviso con noi le sue preoccupazioni. Come avrà forse letto, la nostra associazione ha l’obiettivo di informarla sulle dinamiche della violenza domestica e di indicarle le risorse che potrebbero offrirle sostegno.

Per comprendere meglio la sua situazione, se lei è d'accordo, vorremmo porle alcune domande:

  • Cosa succede se lei non dà ascolto alle imposizioni di suo marito e continua comunque a prendersi cura del bambino?
  • Suo marito le impone altre restrizioni? Se sì, di che tipo?

Impedire al suo partner di agire liberamente è una forma di violenza psicologica. Dal punto di vista legale, denunciare la violenza psicologica può essere più complesso, ma alcune forme, come le minacce gravi, possono comunque essere perseguibili. Per questo motivo le abbiamo chiesto cosa accadrebbe se decidesse di non seguire le imposizioni di suo marito. Se il suo comportamento dovesse diventare più aggressivo come minnaciare di essere violento, sbattere contro i muri o mostrare segni di violenza fisica, lei avrebbe effettivamente la possibilità di denunciarlo alla polizia.

Esistono persone esperte nell’aiuto alle vittime che possono fornire maggiori informazioni sulla possibilità di denunciare questo comportamento. Se lo desidera, può contattare un centro LAV nella sua regione. I centri LAV offrono sostegno psicologico, giuridico e materiale. Nel cantone di Vaud, ci sono quattro centri situati a Losanna, Nyon, Yverdon e Aigle. I servizi offerti da questi centri sono gratuiti e confidenziali, e c’è anche la possibilità di avere una persona interprete per aiutarla a esprimersi e farsi comprendere.

Se desidera approfondire la questione della violenza psicologica che sta subendo, può contattare anche il centro MalleyPrairie, che offre colloqui dedicati per discutere della violenza domestica, fornire informazioni e cercare soluzioni o alternative per affrontarla. Anche i servizi di questo centro sono gratuiti e confidenziali, e può essere presente una persona interprete per assisterla nella comunicazione. Può contattare il centro al numero 021 620 76 76.

Speriamo che questa risposta possa esserle utile. Rimaniamo a disposizione e risponderemo con piacere a qualsiasi altra domanda riguardo alla violenza domestica. Saremo felici di ricevere sue notizie, se lo desidera. Le inviamo i nostri migliori pensieri.

C'était moi qui vivais de la violence psychologique, et maintenant ma compagne se fait passer pour la victime.

Bonjour,  Vous êtes marié depuis 18 mois et avez un enfant de moins d'un an avec votre femme. Cette dernière tient des propos humiliants et dégradants envers vous et, soucieux de votre bien-être psychologique, vous vous êtes rendu dans un...

Domanda
03 December 2024 - mal

Bonjour
je me suis marier il y a 18mois.Mon épouse me criait dessus depuis le début parcequ elle n acceptait pas mes remarques.J ai laisse passer puis en début année nous avons eu un enfant.Cet été elle a commencer a me proférer des insultes dans la langue maternelle, mais selon la loi suisse ce ne sont pas des insultes.Elle tenait des propos dégradants et n a cesser de prononcer ces mots..elle m a humilier en me comparant a des personnes droguées alcoolisées, alors que je n ai rien a voir de ce milieu.
En 18 mois de vie commune nous avons eu plusieurs disputes
En octobre je suis aller a la police dire que je ne supportais plus ces paroles humiliantes et dégradantes a mon égard. il mont orienter vers la LAVi, qui finalement ma dis 3 semaines apres mon appel ne rien pouvoir faire des lors ou cela ne touchait pas mon intégrité physique...
1 semaine avant qu elle ne quitte le domicile, je suis finalement aller a la police pour déposer plainte et on m a donner un rendez vous.Une policière m a contacter, et en expliquant la situation que je vivais, m a dit que ca n avait pas de sens de porter plainte si nous vivions sous le même toit, j ai donc mis en suspend.
Après son départ pour un centre d urgence j ai finalement recontacter la policière qui m a donner un rendez vous la semaine d après...
Départ qu elle avait méthodiquement organiser.
La police est venue constatée son départ du domicile et m a dit de ne pas m inquiéter qu elle était dans un lieu sur et qu elle me contacterait le lendemain.
Le lendemain, lorsqu elle m a appeler, je lui ai demander les raisons de son départ, et elle m a dit que je lui ai fais beaucoup de menaces, mais qu elle ne pouvait pas m en dire plus en attendant de voir un avocat.
Depuis 3 semaines qu elle est partie, elle ne m a pas encore donner les raisons.et en plus elle refuse catégoriquement que je vois mon fils même pas en photo et ou vidéos prétextant ne pas avoir le temps de faire des photos.
Je suis dans une incompréhension totale, je me sens victime de ses propos dégradants depuis plusieurs mois, alors que moi même je ne l ai ni insulter ni humilier comme elle l a fait et elle semble se faire passer pour une victime.
Je pense qu elle utilise les services d urgences a des fins plutôt administratives comme peut être bénéficier des aides.
J ai expliquer tout ça a la police ce que je vivais, mais elle m a dit selon la traduction que je leur ai faites que ce n était pas des injures au sens de la loi, mais cela reste des propos dégradant
Je pense qu elle veut passer pour une victime alors même qu elle a toujours eu un ton autoritaire sur moi, videos a l appui.
J ai contacter un avocat et j attend sa reponse et voir comment cela va se passer.j ai conscience que rien de bon pour moi car elle est sans travail.
L attente devient insupportable, je suis séparer de mon enfant sans connaître les raisons.
Que puis je faire?attendre?
Merci pour votre aide

Risposta
06-12-2024

Bonjour, 

Vous êtes marié depuis 18 mois et avez un enfant de moins d'un an avec votre femme. Cette dernière tient des propos humiliants et dégradants envers vous et, soucieux de votre bien-être psychologique, vous vous êtes rendu dans un centre de police, qui vous a orienté vers la LAVI. La LAVI ne peut pourtant pas vous aider, car les injures et les propos de votre femme ne sont pas considérés comme des infractions au sens de la loi fédérale sur l'aide aux victimes d'infractions. La situation ne s'améliorant pas, vous avez décidé de vous rendre dans un poste de police afin de porter plainte, mais la policière vous a dissuadé de le faire, car vous viviez sous le même toit que votre femme. Une semaine après, celle-ci a quitté le domicile suite à des menaces de votre part et elle s'est rendue dans un centre d'urgence. Depuis vous êtes séparés de votre enfant sans aucune nouvelle de lui et vous ne comprenez pas les raisons de ce départ. Vous avez l'impression que votre femme essaie de "se faire passer pour la victime", car vous ne l'avez pas insultée ni humiliée. Vous êtes désemparé et souhaitez savoir quoi faire.

Si vous nous le permettez, nous souhaiterions vous donner quelques informations sur les violences conjugales qui ont pu être utiles à des personnes vivant une situation similaire à la vôtre. 

La violence au sein du couple peut prendre diverses formes : comme vous le mentionnez dans votre message, elle peut être d'ordre psychologique et consiste en des menaces (de frapper l'autre, de ne plus lui donner d'argent, de s'en prendre aux enfants/de les enlever,...), des injures et humiliations, surveiller l'autre et contrôler ses faits et gestes ou encore des comportements d'intimidation (faire peur à l'autre, frapper dans les murs/portes/objets, casser des objets,...). Votre femme affirme que vous avez été menaçant envers elle, serait-ce possible que vous ayez eu un des comportements de violence décrit ci-dessus? Si c'est le cas, elle a le droit de quitter le domicile et de se réfugier dans un lieu sûr, ainsi que de protéger votre enfant de ces violences. Nous ne savons pas où est votre femme et ne pouvons donc pas vous informer précisément sur les démarches, ni sur le pourquoi vous n'avez pas d'informations quant au droit de visite de votre enfant.

Nous comprenons bien que la situation est compliquée pour vous, et il est important que vous puissiez être suivi et accompagné par des professionnel-le-s spécialisé-e-s dans les violences au sein du couple. Lorsqu'il y a des violences au sein du couple, il arrive que les deux partenaires usent de violence l'un envers l'autre, et il est parfois difficile de démêler la situation est comprendre qui est l'auteur-e et la victime. Est-ce que cela ferait écho à votre situation? Dans tous les cas, vous pourriez consulter le Centre de prévention de l’ale qui pourrait comprendre avec vous les dynamiques de violence au sein de votre couple, que vous soyez auteur ou victime. Ces professionnel-le-s pourront vous aider à comprendre la situation vous empêchant de voir votre enfant et vous aider en fonction de vos besoins. Leurs équipes sont joignables au 021 321 24 00

Nous espérons de tout coeur avoir pu vous aider, notre porte reste ouverte si vous souhaitez nous poser une nouvelle question sur la violence au sein du couple ou nous donner de vos nouvelles dans quelque temps. Avec nos meilleures pensées.

Quelles aides existent pour les personnes violentes et pour les personnes victimes ?

Bonjour, Vous êtes une survivante de violences psychologiques infligées par votre mère. Après avoir quitté le foyer, vous vous inquiétez maintenant pour votre beau-père, qui continue à vivre avec elle et subit des violences psychologiques et physiques. Vous recherchez des...

Domanda
26 November 2024 - Pro

Bonjour,

Quel accompagnement existe pour une mère qui violente mon beau-père psychologiquement et physiquement?


Ma mère n’a jamais admis sa dépendance à alcool ni des problèmes psychologiques/psychiatriques sous-jacents. Elle demande pardon.
Cela fait plus de 20 ans qu’il y a des violences psychologiques, sur moi (qui ai quitté la maison), sur son fils (idem) et sur mon beau-père qui vit dans le même ménage et qui souffre de violences psychologiques et physiques depuis 6 ans à huis clos.

On a appelé plusieurs fois la police et l’ambulance pour arrêter une situation de crise.


J’ai besoin de savoir s’il y a un moyen de forcer qqun à se soigner? S’il existe des ateliers ou des groupes de soutiens pour personnes violentes? Des groupes de soutien pour proches violentés?
Quelle prise en charge est possible?

Merci beaucoup et belle matinée,

EM

Risposta
28-11-2024

Bonjour,

Vous êtes une survivante de violences psychologiques infligées par votre mère. Après avoir quitté le foyer, vous vous inquiétez maintenant pour votre beau-père, qui continue à vivre avec elle et subit des violences psychologiques et physiques. Vous recherchez des informations sur les aides disponibles, tant pour les auteurs que pour les victimes de violence, et c’est la raison pour laquelle vous nous avez contactés.

Une personne personne violente peut changer de comportement, à condition qu’elle prenne conscience de ses actes et accepte de demander de l’aide auprès de professionnel-le-s. Si votre mère souhaite entreprendre une telle démarche, elle pourrait prendre contact avec l’association VIRES, qui offre des prestations spécifiques pour les auteur-e-s de violences. Cependant, d’après la situation que vous décrivez, il semble que votre mère soit dans le déni de ses comportements violents. Dans ce cas, il est difficile de contraindre une personne à se faire aider.

Pour répondre à votre question, une des seules options envisageables serait de vous adresser au Tribunal de protection de l’adulte et de l’enfant (TPAE) pour signaler la situation de votre maman, en vue de l’établissement d’une curatelle. Étant donné que les questions liées à la curatelle dépassent notre champ d’expertise, nous vous encourageons à consulter ce lien, qui vous fournira des informations plus détaillées à ce sujet. N'hésitez pas à vous faire conseiller auprès d'un-e juriste ou d'un-e avocat-e concernant cette piste.

Nous nous interrogeons également sur la possibilité pour votre beau-père de porter plainte contre votre mère au sujet des violences physiques qu’il subit. Parfois, une plainte pénale peut faire office d’électrochoc pour les personnes qui exercent des violences. Vous, qui connaissez bien la situation, pensez-vous que votre beau-père serait prêt à porter plainte ? Et pensez-vous qu’un tel acte pourrait inciter votre mère à réfléchir sur son comportement et à demander de l’aide ?

Pour terminer, ce que VIOLENCE QUE FAIRE souhaite souligner avant tout, c’est que les victimes de violences ont des droits, notamment celui d’être soutenues et protégées. Vous, tout comme votre beau-père, pourriez prendre contact avec le Centre LAVI de Genève, joignable au 022 320 01 02. Ce centre, spécialisé dans l’aide aux victimes, porurra vous proposer différentes formes de soutien, que ce soit pour vous ou pour votre beau-père. Prendre contact avec le Centre LAVI ne vous engage en rien : vous n’avez aucune obligation de déposer une plainte ou de prouver les violences subies. L’aide proposée est gratuite et confidentielle.

Nous espérons que notre réponse vous sera utile et qu’elle vous aidera à trouver les ressources nécessaires pour vous et pour votre beau-père. Nous restons à votre disposition et serons ravi-e-s de répondre à d’autres questions ou de recevoir de vos nouvelles, si vous souhaitez nous en donner.

Nous vous envoyons tout notre soutien et beaucoup de courage.

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